Je comprends que tu
aies pu croire qu’il s’agisse d’une autre,
Mais sois rassurée, tu
es bien la fille de ce poème
celle qui m’envoie des photos de son corps serti de jolis
sous-vêtements
j’ai apprécié que tu
sois un peu jalouse (les hommes aussi sont joueurs)
meme si j’ai préferé que juste avant, tu aies trempée ta
petite culotte
en pensant à tout ce qui aurait pu arriver si je m’étais
trouvé
à portée de main et du reste
et je trouve étrange
que tu ne m’envoie pas plus de photos,
bien sur
je comprends ton viscéral
besoin d’exclusivité en totale contradiction
avec mon incorrigible
nécessité d’embrasser toutes ces jolies bouches
ivres
et
chaudes
je pourrais te dire que
je le fais pour la légende ou pour
nourrir ce vil
besoin, écrire
sur des corps
brûlants pour tuer
le manque d’amour et
l’envie de sexe
chevillés aux tripes
mais en vérité, je le
fais, parce que je peux
et
que les minutes d’éternité sont comptées
Dieu laissera au temps le soin de se nourrir
de mes vieux os un de ces soirs
en attendant, je veux vivre à me perdre dans
l’intensité
et je le fais aussi
pour toutes ces fois où adolescent disgracieux
les filles riaient de mon visage et de ma
folie
de mes fringues d’enfant pauvres, toutes
celles là ont vieillit
mais je sais bien
qu’elles ont gagné
futile et matinée d’éphémère est
ma revanche
la nuit,
je dors seul et j’ai cessé de croire
à l’amour
toi, tu es si loin,
tu appartiens à d’autres,
et je ne suis plus que
l’ombre de l’amant que j’ai été,
rongé par la folie
usé par la solitude
détruit par l’alcool
pourtant, il faudrait bien que je
laisse
ma peau se coller à la tienne, te griffer
et noyer ma démence dans tes yeux
lubriques
de
chienne folle de désir
te baiser fort et
dur en giflant tes jolies fesses jusqu’à ce que ta voix se casse
et
que ton corps tremble
et lorsque le feu des caresses
retomberait
t’embrasser doucement dans le cou
te dire que tu es belle et te
serrer contre moi jusqu’à ce que
nos coeurs se touchent
oui, je sais que tu es magnifique et si fragile, fragile,
fragile
comme tu sais que je suis fou
et que ce qui me déchire ne se soigne pas
mais aussi dingue et perdu que je sois,
cela ne signifiera jamais que je ne vois pas tout ce qui
fait de toi
une Femme
dis moi que tu mouilles, demande moi d’écarter ton cul
mords moi jusqu’au sang
la beauté de l’étreinte reside dans l’immoralité de la
passion qui lie deux corps
je
voudrais te lécher pendant des heures
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