vendredi 19 décembre 2014

Je préferais me suicider dans un hôpital

La solitude finit toujours sur la première marche du podium
            et la cervelle dégouline le long d’un  mur blanc
À tout prendre, je préfèrerais me suicider dans un hôpital
                        C’est une opinion mais
                        Cela me parait plus indiqué que ma salle de bains
Bien sur, en finir n’est pas LA solution, mais malheureusement,
 ça reste UNE solution
            Voilà à quoi je pense quand je me dis qu’il

n’y aura pas d’autre amour, juste le vide
                        à serrer dans mes bras mous
et des jours interminables, je voudrais
            lacérer le Bonheur des autres mais il n’est
            que façade et mensonges, jusqu’au sourire de ton amour

Je n’arrive plus à retrouver la rage et il n’y a meme plus
            De jolies putains pour venir s’enrouler autour de ma queue
Je me souviens avec envie de ce soir ou il aurait été si simple
                        de poser le canon d’un flingue noir sur ma tempe
Et d’appuyer sur la détente, je me souviens qu’il y a un milliard de guerres
                        au nom d’un Dieu toujours silencieux
un dieu aimant laisserait-il couler tant de sang ???        (Dieu ne nous aime pas
                                                                                    Dieu aime le gout du sang)

crois moi, ici rien n’est bon, rien n’est vrai, on me parle de l’enfer
                                    le voilà, notre enfer, survivre jusqu’au soir
                                    et ne jamais rien oublier, des baisers chaud
                        jusqu’au sang sur ses mains et les guerres et les meurtres
            et la folie
 le mari qui eventre sa femme, le violeur au coin de la ruelle noire
                        l’assassin et le dealer sont armés et dangereux, nos chers politiciens
ont bien compris le refrain

vends ton cul, vends ton âme, vends tout ce qui est toi, mais je t’en supplie
                                    tires en un bon prix

je sais pourquoi certains se lèvent et partent braquer une banque
            le fric t’offre le bout du monde, les plages et l’alcool
                        les jolies putes aux culs bien rond,
un fois où je n’étais pas soul
                        une fille m’a dit, tu finiras seul tu en demandes trop
                        il y a eu un matin ou j’ai cru qu’elle s’était trompée
                        j’ai eu l’arrogance de croire en ma victoire, voilà
                        comment on chute

à cet instant, je voudrais éventrer un ange juste pour goûter ses larmes
                                    goûter ses larmes
                                    goûter ses larmes

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