jeudi 5 juin 2014

La subtile accélération du rythme du cœur

Je n’ai rien contre l’idée que tu fumes trop
            et que certains soirs
de n’importe quelle saison
tu boives de la vodka plus que de raison,
que tu dises baiser au lieu de faire l’amour
et que ce soit sale quand tu le fais

            J’aimerais bien que tu sois le genre de cinglée
                        Qui tue l’ennui avec des aiguilles à tricoter
Que tu te réveilles la nuit poursuivies par des cauchemars
            étranges où tu devrais lécher les larmes d’un dieu aux yeux
                                                            oranges

                        J’adorerais que tu adores griffer et t’asseoir vêtue d’une
De mes chemises sales sur le canapé en me demandant
            Ce que je pense de la forme de ta fente tout en inspectant
Celle-ci d’un œil circonspect

S’il s’avère nécessaire que tu penses que l’amour est une morsure
                                                            brûlante,
                        je voudrais que tu sois persuadée qu’on
Peut changer la couleur du ciel si on le désire assez fort, la vie
                        EST une question de volonté même s’il arrive parfois
Que la mort soit une récompense

            Ça serait parfait que tu sois là, ou pas loin, à m’attendre
En écoutant Maryline Manson ou quelque chose comme ça,
                        avec du noir autour de tes yeux et des papillons
                                    dans ton ventre blanc

            Mais tu es sans doute une fille trop bien pour ça

                        Dommage… Je t’aurai lu ce poème
                                                Tu aurais su de quoi je parle

La subtile accélération du rythme du cœur emballe la musique
                                    Tu serais si belle déguisée en stripteaseuse

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