dimanche 13 juillet 2025

N vient après M

moi femme
sans doute aurai-je été du genre à ôter ma petite culotte dans un bus
puis à l'abandonner là pour n'importe quel inconnu, imaginant ce qu'il aurait pu en faire
tandis que je rentrerais chez moi, ma petite chatte à l'air sous ma jupe courte

pensées bizarres et régulières dans mon esprit en dérangement constant
bébé
tu veux sucer des bites, vas, jouis dis-je à celle là

mon amour m'a laissé dans le fossé le corps recouvert de tout son mépris
comme dans l'alphabet haine vient après aime
oh bébé, quand adviennent les viols récurrents de tes vies communes, mon prénom  fait encore
office de pansement n'est-ce pas ?
tu peux t'éclater le nez à la cocaïne
je serais toujours l'héroïne qui court dans le bleu de tes veines

des nuits

des nuits à hurler,
des nuits à trancher dans le vif, les coeurs se brisent et les âmes se vident 
c'est ainsi, les artifices masquent des souffrances et sous les cicatrices la chair se putréfie

il y a des putains sures de leur fait qui arpentent les trottoirs de mon existence
mon cerveau est la prison où est enfermée mon âme de souteneur

je vous laisse vos existences, vos réussites et vos faux semblants
je suis celui qui voit le sang couler des regards
je suis celui qui lèche le sang qui coule de la balafre sur ton coeur de catin

j'aurai du prendre de l'argent sans m'interroger sur le bien fondé des moyens
passer la frontière
et revenir dans ton coeur
simplement pour le casser
c'est ainsi
les douleurs sont ce que nous n'oublions jamais

et toi, sous tes cheveux roux, tu t'endors dans les bras d'un homme
et tu songes à mes mots
et aussi, à quoi ça ressemblerait si je te léchais !
sous mes doigts tu gémirais

et quand à mon tour, le sommeil me trouve, il ne m'offre jamais la paix
et lorsque mes paupières laissent la lumière me reprendre, je m'illusionne d'un rêve où
une femme magnifique chante mes larmes d'une voix sublime

tant de défaites et toujours aussi étrange de ne jamais rêver d'amnésie
dieu me jugera sans doute, c'est ce que font tous les pères abusifs







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