Ce que je pense de ton cul, c'est qu'il est magnifique
tes seins énormes
je les lécherais des heures
cette photo dans ma boite me laisse les mains moites,
tes fesses bombées, les griffer et laisser mon prénom
en lettres de sang sur ta peau, ça me fait tripper, je vrille souvent avec des idées sales
faut pas m'en vouloir, j'ai perdu la raison plus facilement que ma virginité mais
au bout du compte, je reste un mec gentil qu'on oublie et qu'on quitte après l'orgasme
c'est la nuit et je me touche pour ton cul,
t'es belle et moi je suis seul chez moi, la bite à l'air sur un fauteuil en cuir bleu, j'ai envie de fumer,
envie de boire, envie de ces trucs que j'ai arrêté et de baiser aussi
fatigué de cette réalité biaisé, le vrai visage de l'échec se mate dans un miroir fêlé
je me flagelle au lieu de TE flageller, si tu m'veux tu m'prends, si tu m'veux plus, tu m'rends
je compte pas pour grand monde et c'est pas bien grave, depuis toujours moins une fois
je vis incomplet, faut juste arrêter de se poser des questions, comprendre qu'il est inutile
de chercher à colmater les brèches
avant-hier, mon plan cul me dit qu'elle a besoin d'un uber-bite, y a des trucs comme ça
qui réchauffent du caleçon taché au coeur mort, économisent des années de couteuses thérapies
À midi, je vais au bar en moto pour pas trop boire, j'en suis réduit à ça, faut que je me mette des obstacles
pour minimiser ma façon malsaine de ruiner ma santé, putain, j'aime tellement ça
jouer avec le feux et me noyer dans des yeux verts, mais faut que je me restreigne
que je m'astreigne à mon bien-être
ce soir je vais courir et le coeur fait ce qu'il a toujours fait, il bat trop fort
et je sais bien que c'est un truc comme ça qui me tuera, le poids de la folie finira bien par m'écraser
la drogue, ça n'a jamais été mon truc, et les femmes, j'ai jamais vraiment été leur truc
mais quand je croise mes ex, je me souviens à quel point elles étaient magnifiques
je me dis, ah ouais quand mème ! j'ai eu ça !
et les flammes sont encore dans leurs yeux, parce que quand je le voulais, dans le lit et
hors du lit, j'étais sacrement bon, faut juste me laisser approcher et me coller pour s'en rendre compte
le mois dernier, la brune sublime avec le gout de liberté sur ses lèvres me dit :
jamais aussi belle, que quand j'étais avec toi
et la fille du soleil levant est mariée maintenant mais like toutes mes publications sur les réseaux sociaux
souvent je pense à son dos tatoué jusque dans le générique d'un film de Seagal,
merde, je suis tellement
usé de vivre dans les souvenirs, pour fuir mon enfer, j'ai besoin
de tracer une voie pavée de bonnes intentions
et de poser là de l'or et des jolis culs
(comme le tien),
faut regarder en face la mort des illusions, mon heure est passée
j'ai raté ma chance, surement par peur et pure paresse
je refuse de faire le bilan, me planque pour ne pas affronter la réalité, les traces de moi, t'en trouveras surtout
au fond de la poubelle dans des mouchoirs en papier
je devrais prendre la route, mais je perds le temps qu'il me reste à gratter les croutes jusqu'au sang
t'es trop vieux
t'es trop vieux
t'es trop hideux
t'as trop de mal à survivre dans ce tête à tête avec toi-mème
tu quémandes un 69 à l'existence mais peu importe le véhicule, les têtes à queues t'envoient dans le décor
voila ce qui hurle dans ma tête, le gout pour dépréciation, personne n'est meilleur que moi
pour clouer mon âme sur la porte d'une grange délabrée, quand je me quitte, jamais je ne me manque
je laisse un message pour un camping-car, ça pue l'arnaque et j'ai plus le fric, mais j'aime
bien rêver à des trucs impossibles
je trouve toujours des solutions pour me pousser à bouter la réalité hors de moi, créer un truc
que je n'hésiterai pas à foirer, c'est tellement plus simple de perdre
je pensais que j'irais vite
que je grimperais en haut
j'étais pas fait pour penser
bébé
prend ton rouge à lèvres et écrit que tu m'aimes sur tes seins de pute
branle-toi et endors-toi en me détestant, je suis la salope qui vit dans ton jardin secret
l'amour aussi, tu finiras par t'en débarrasser, si on veut aller loin, faut voyager léger
4H15 le chien ronfle sur le canapé,
j'écoute en boucle la chanson entrainante d'une gamine avec sa petite gueule de chienne perdue
sur la télé grand écran, je me dis qu'elle doit bien lécher les couilles
j'vrille encore, j'suis seul seul seul, échec au max, j'ai pas de solution pour inverser la tendance
j'suis pas parti pour crever sur une piste de danse dans un costume à paillettes argentées
je devrais aller me coucher mais j'ai mieux à faire (bien que j'aurai préféré avoir mieux à foutre)
sur l'écran de l'ordi, j'aligne des rails de mots histoire de sniffer la nauséabonde odeur de ma déchéance,
écrire c'est poser un flingue chargé et armé sur ma tempe, quand d'autres trouvent la paix et
le sommeil du juste, c'est avec une futile insistance que
je fais gicler ma cervelle sur la page blanche
sans doute est-ce du à mon attirance pour la nuit, ce qui ne me tue pas m'ennuie
un sourire mauvais vissé sur mon visage laid, je glisse deux doigts dans la chatte de la poésie,
celle qui mouille
doit gémir
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