lundi 27 octobre 2025

Il arrive que je demande au soleil ce qui le pousse à se lever chaque matin.

j'ai été à mon rendez-vous, m'écrit-elle, la doctoresse m'a demandé - ces bleus sur le sein, c'est
quelqu'un qui vous les fait ? - j'ai dit que je m'étais pris un placard

J'éclate de rire en lisant son message

pas facile d'expliquer à son médecin traitant,
qu'on n'avait pas baisé ensemble depuis des mois
et qu'avec le temps, elle est devenu de plus en plus masochiste
de plus en plus cérébrale

avant, fallait juste la défoncer dans tous les sens

maintenant

elle aime aussi que je lui dise que c'est ma pute
que je claque son cul, sa magnifique petite gueule de chienne, ses seins merveilleux.

je débarque, shooté au viagra de contrebande, et je passe l'après midi à baiser avec elle

pourquoi crois-tu que je cours avec le chien, que je vais encore à la boxe ?
tout pour le cardio et prétendre que j'ai encore 20 ans dans un plumard. (on se ment tous à soi-mème,
seul l'objet du mensonge diffère)

pendant ce temps, d'autres pensent aux guerres, aux meurtres, aux factures, aux viols
aux gynécologues, au réchauffement climatique, aux bombes, à la fin du monde, aux enfants
de putes, à la vie après la mort, à la torture, à la maltraitance animal, à ce que méritent les curés
qui violent les enfants de choeur, aux dealers, à la vie avant la mort qui fait espérer que la vie après la mort sera meilleure, aux impôts, à se trouver un coupable pour excuser leur incompétence, aux additifs cancérigènes, à la folie, à l'ennui, à éventrer leur supérieur hiérarchique... 

putain, je n'ai aucun talent pour quoi que ce soit, le monde brûle et, de jour comme de nuit,
je ne pense qu'à baiser




samedi 18 octobre 2025

certaines cuites

certaines cuite ont plus de valeur que d'autres
et putain,
c'est bon
de se souler avec des vrais amis
des avec qui tu n'as pas besoin, forcement
d'être
fou

et juste, rire 

jeudi 9 octobre 2025

Deux minutes de franche rigolade

 Je suis en train de payer à la caisse d'un magasin bio et elle arrive vêtue d'une tenue d'employée et
d'un sourire magnifique. 

et merde me dis-je, elle est toujours aussi belle
yeux bleus, cheveux blonds, courts

il y a longtemps j'ai mis ma langue dans sa bouche, léché ses seins sur le canapé d'une boite gay
où nous étions les seuls clients, un dimanche,
c'était mon quatrième jour d'alcool, et le cinquième a eu raison de notre presqu'histoire.

J'aurai pu être fou d'elle
mais elle aussi ne m'a pas trouvé assez bien pour elle.
Peut-être que je lèche mal les seins,  mais plus surement, c'était le reste, moi.

elle est tout pimpante, rieuse, et son regard à toujours ce truc intense qui brûle là

on s'est croisé longtemps et
au fil du temps, elle me trouvait fou et vulgaire
où que je parlais trop bien quand il s'agissait de lui recoller les morceaux de son amour propre
que d'autres avaient brisé. Ça dépendait de ses besoins

je dis : et les amours, 
elle répond, ca va, je suis seule

question
- peut-on se moquer de toutes celles qui n'ont pas voulu de nous et qui finissent seules, fracassées
par d'autres ?

l'autre fois, quelqu'un me parle de celle qui fut mon grand amour, sans que je n'ai rien demandé

- elle est retournée vivre sa mère avec ses deux enfants.

question
- peut-on s'assoir sur le canapé de sa petite maison qu'on a finit de payer par miracle et se moquer
de celle qui disait "je n'aurais jamais rien si je reste avec toi" et qui vit maintenant chez sa mère ?

la réponse est oui
parce que c'est cool d'être un fils de pute revanchard
et que le karma, la vie, le destin, les emmerdes... quelque chose va bien finir par me retomber sur
la gueule, alors 
laissez moi deux minutes de franche rigolade

vendredi 3 octobre 2025

Ah si seulement !

tu ouvres la bouteille et prends le premier verre
tu veux devenir fou et que le nuit t'appartienne
je connais par coeur le jeu du démembrement cérébral
tu prends le second verre en connaissance de cause, c'est la que tout bascule
et tu enchaines les shots d'alcool dans tes veines
et tu sais bien à quel moment tu ne banderas plus
alors tu peux tout lâcher, puisque tu ne peux plus gagner au tirage
la folie dans les veines, plus besoin de briller dans leurs yeux mais c'est plus fort que toi
il faut que tu glisses ta langue dans leur bouche
et quand tu parles elles savent que tu es dingue, mais aussi, que tu sais ce qui fait mouiller
et comme tu n'en as rien foutre, d'être effrayant ou de séduire, ça fait de toi quelque chose
d'ambigüe qui n'a pas le bon visage
ô bordel divin
tu en voudrais une qui voit derrière les flammes qui dévorent ton regard
une qui trouverai une âme en toi
comme si la légendaire beauté intérieure servait à quelque chose
comme si tu n'étais pas laid en dedans, aussi
mais celles là, tu les a laissées sur la touche la plupart du temps, et si tu ne l'as pas fait
elles aussi t'ont trahi
tu n'as rien de glorieux, ton manteau n'est pas fait de lumière, tu n'es
rien qu'un tissu cicatriciel particulièrement développé et ce que tu appelles sensibilité est
une forme de lâcheté bien ancré dans ta façon de te mouvoir sur l'échiquier de la vie
si tu étais un riff de guitare, tu serais truffé de fausses notes, joué sur un instrument désaccordé
j'ai joui dans des bouches trop belle, ça m'a donné le gout du luxe
j'ai joui dans des corps dépravés, souillé des âmes égarées, tout ça était si beau, tellement
brûlant
mais ça n'est pas arrivé si souvent
pas aussi facilement que j'aurais voulu
et dans les hurlements que provoque ma folie, toujours la mème rengaine
pour que mon sexe je dégaine
ah si seulement Dieu, m'avait donné la beauté du diable !

samedi 27 septembre 2025

Premier jour de gastro

C'est la nuit et elle m'appelle en visio, 
je suis loin, en vacances, premier jour de gastro, 
elle est soule, déglinguée,
20 ans de moins,
elle n'a pas de drogue pour l'aider à gérer l'alcool, articule mal, boit du jaune, pur, au goulot
elle 
est belle, 
fracassée en dedans
passe du coq à l'âne, répète les mèmes histoires, m'en confie de nouvelles
montre ses seins,
son cul
sa chatte, ce corps est parfait
demande à voir ma queue, a priori je n'ai pas à rougir, remontre ses seins et son cul et
merde, cette fille est magnifique 
et possède un putain de cerveau de génie
ne peut vivre sans musique
et je me demande pourquoi les plus belles sont si souvent, les plus abimées
et je mate son corps, et elle dit, vincent, vient me sauter,
je n'ai pas demandé à mec de venir me sauter depuis des années mais je te le demande à
toi,
viens me sauter
et je n'entends qu'un appel à l'aide

qu'un appel à l'aide

mais elle parle de ma voix bizarre qui a un truc qui me va si bien
alors peut
etre
qu'elle a un peu envie de moi, mais je sais bien que tout ça...

un appel à l'aide

elle m'aime bien parce que, à l'époque, je lui ai dit que les hommes la briserait si elle les laissait faire
et que je n'ai pas essayé de la briser alors que je savais pertinemment comment
lui ôter ses ailes et la garder sautillante à mes pieds
ça ne fait pas de moi un type bien, au mieux, je suis juste un abruti qui a gâché son talent de manipulateur
parce qu'il trouve que ça manque de panache

et la nuit avance et je lui dis, essaie de ne plus te faire mal, et elle ne trouve pas ça si facile mais
au matin après avoir dormi
elle m'écrit qu'elle va chercher une nouvelle solution
et je réponds que c est une bonne nouvelle, et j'espère qu'elle va réussir

puis je vais chier liquide, la maladie et mes intestins me rappellent que le corps, toujours, prime sur les
vues de
l'esprit et la nuit reste en moi, et assis sur l'email blanc comme dans ma destinée,
toujours aucune idée sur la finalité du plan divin qui brise les jolies blondes et ravage leur âme
sans doute que Dieu boit des bières et fume des joints sur son nuage en pensant à autre chose
et que de temps à autre Il nous pisse sur la gueule car comme nous, il arrive toujours un moment où
il a besoin de se soulager









lundi 18 août 2025

La beauté au bord du fleuve

50 bornes sur la mini moto, du pur plaisir
pour boire un verre au bord de l'eau, avec elle, encore
du pur
plaisir

et
J'ai les images de moi dix ans avant, la plaquant contre un mur, passant la main sous sa jupe
lui disant
- tu vas être ma pute

et elle répondant :
- c'est pas bien comme tu parles... tu m'excites

et elle rit quand j'en reparle

et elle dit, 
- je ne sais pas pourquoi il ne s'est rien passé de plus entre toi et moi à l'époque

- tu te faisais passer pour une maitresse qui devait me soumettre
ça lui revient et elle se marre.

et plus tard, après qu'elle ait refusé l'étreinte et que nous nous quittons toujours aussi amis

- ... et je t'assure, si j'étais un peu plus vieille, je serais allé avec toi ...

Mais elle est dans sa trentaine
et moi
je vais taper 55, j'ai du bide et pas de cheveux
elle les aime plus âgés, mais pas vieux

Il faut accepter la défaite que nous inflige le temps
sinon, c'est une mauvaise raison de devenir fou et
j'en connais tellement de meilleures.

comme son joli petit cul, son sourire et sa manière de toujours rire 

- si j'avais ton âge et si tu le voulais, je me mettrais avec toi. pour de bon. C'est à dire sérieusement

- vraiment ? répond-elle en souriant

putain je donnerais tout pour les avoir ces année en moins

être la torche qui enflamme l'essence mème de son être







dimanche 27 juillet 2025

Ma vie c'est l'enfer

mon frère et ma nièce
viennent d'apprendre
que mes yeux sont verts et non pas bleus
tout le monde fait cette erreur, mais on a déjà eu cette conversation maintes fois

ceci résume mes relations familiales
je ne dis pas que les gens ne m'aiment pas, loin de là
mais ils ont besoin d'une certaine vision de moi, et c'est impossible que je sois autre chose
alors je finis par leur donner ce qu'ils veulent et je m'éteins quand je suis avec eux
ça les rassure

ce n'est pas bien grave

en ce moment, je longe le précipice et je suis doté d'un équilibre déficient
je ne vis pas dangereusement, je suis mon propre danger que je dois affronter

j'ai besoin de repos, j'ai besoin d'amour, j'ai besoin de cul mais surtout j'ai besoin
d'une tonne de fric pour me payer tout ça
il faudrait sans doute que je j'arrête d'écrire des poèmes merdiques et que je tente de
pondre un best seller ou de faire carrière dans la banque, ah merde putain, elle est loin
l'époque où j'avais toute la vie devant moi. trop tard dit ma calvitie dans le miroir

heureusement, il y a cette fille qui m'envoie cette photo d'elle en petite culotte sur un lit
ça me fait du bien
elle n'a pas idée
elle réchauffe ma queue et mon cœur
j'ai envie de jouir dans sa bouche en la traitant de pute
avant de lui rappeler à quel point elle est belle
(et ce dernier point englobe plus que son physique)

N'hésitez pas à m'envoyer des photos de vos petites culottes les filles, de préférence avec vous
à l'intérieur, c'est une oeuvre de charité que de rendre plus heureux un être aussi désorienté que je le suis

après avoir nourri mon fétichisme de la petite culotte.
dites aussi que vous m'embrassez sur la bouche avec vos lèvres peintes en rouge vif, que je puisse m'imaginer 
noyé de tendresse dans vos bras bronzés par le soleil d'été
il y a de la poésie dans vos baisers sachez-le et ne les bradez jamais au premier venu

je me voudrais près d'un lac dans un vieux camping-car volkswagen, en compagnie
d'une sublime catin, je veux dire d'une femme qui me laisserait la qualifier de sublime catin sans
en prendre ombrage car elle verrait ceci comme un magnifique compliment de ma part

je ne la supplierais pas, mais il faudrait bien que je lui dise :

- ma vie c'est l'enfer, il faudrait que tu deviennes mon paradis 

 elle sourirait, finirait de peindre ses ongles de pieds avant de répondre avec malice :

- Moi, j'ai juste envie que tu me lèches.

elle écarterait ses jolies cuisses, puis ferait de mème avec sa petite culotte rose,
je me glisserais là et
il serait au bout de ma langue, le paradis