lundi 18 août 2025

La beauté au bord du fleuve

50 bornes sur la mini moto, du pur plaisir
pour boire un verre au bord de l'eau, avec elle, encore
du pur
plaisir

et
J'ai les images de moi dix ans avant, la plaquant contre un mur, passant la main sous sa jupe
lui disant
- tu vas être ma pute

et elle répondant :
- c'est pas bien comme tu parles... tu m'excites

et elle rit quand j'en reparle

et elle dit, 
- je ne sais pas pourquoi il ne s'est rien passé de plus entre toi et moi à l'époque

- tu te faisais passer pour une maitresse qui devait me soumettre
ça lui revient et elle se marre.

et plus tard, après qu'elle ait refusé l'étreinte et que nous nous quittons toujours aussi amis

- ... et je t'assure, si j'étais un peu plus vieille, je serais allé avec toi ...

Mais elle est dans sa trentaine
et moi
je vais taper 55, j'ai du bide et pas de cheveux
elle les aime plus âgés, mais pas vieux

Il faut accepter la défaite que nous inflige le temps
sinon, c'est une mauvaise raison de devenir fou et
j'en connais tellement de meilleures.

comme son joli petit cul, son sourire et sa manière de toujours rire 

- si j'avais ton âge et si tu le voulais, je me mettrais avec toi. pour de bon. C'est à dire sérieusement

- vraiment ? répond-elle en souriant

putain je donnerais tout pour les avoir ces année en moins

être la torche qui enflamme l'essence mème de son être







dimanche 27 juillet 2025

Ma vie c'est l'enfer

mon frère et ma nièce
viennent d'apprendre
que mes yeux sont verts et non pas bleus
tout le monde fait cette erreur, mais on a déjà eu cette conversation maintes fois

ceci résume mes relations familiales
je ne dis pas que les gens ne m'aiment pas, loin de là
mais ils ont besoin d'une certaine vision de moi, et c'est impossible que je sois autre chose
alors je finis par leur donner ce qu'ils veulent et je m'éteins quand je suis avec eux
ça les rassure

ce n'est pas bien grave

en ce moment, je longe le précipice et je suis doté d'un équilibre déficient
je ne vis pas dangereusement, je suis mon propre danger que je dois affronter

j'ai besoin de repos, j'ai besoin d'amour, j'ai besoin de cul mais surtout j'ai besoin
d'une tonne de fric pour me payer tout ça
il faudrait sans doute que je j'arrête d'écrire des poèmes merdiques et que je tente de
pondre un best seller ou de faire carrière dans la banque, ah merde putain, elle est loin
l'époque où j'avais toute la vie devant moi. trop tard dit ma calvitie dans le miroir

heureusement, il y a cette fille qui m'envoie cette photo d'elle en petite culotte sur un lit
ça me fait du bien
elle n'a pas idée
elle réchauffe ma queue et mon cœur
j'ai envie de jouir dans sa bouche en la traitant de pute
avant de lui rappeler à quel point elle est belle
(et ce dernier point englobe plus que son physique)

N'hésitez pas à m'envoyer des photos de vos petites culottes les filles, de préférence avec vous
à l'intérieur, c'est une oeuvre de charité que de rendre plus heureux un être aussi désorienté que je le suis

après avoir nourri mon fétichisme de la petite culotte.
dites aussi que vous m'embrassez sur la bouche avec vos lèvres peintes en rouge vif, que je puisse m'imaginer 
noyé de tendresse dans vos bras bronzés par le soleil d'été
il y a de la poésie dans vos baisers sachez-le et ne les bradez jamais au premier venu

je me voudrais près d'un lac dans un vieux camping-car volkswagen, en compagnie
d'une sublime catin, je veux dire d'une femme qui me laisserait la qualifier de sublime catin sans
en prendre ombrage car elle verrait ceci comme un magnifique compliment de ma part

je ne la supplierais pas, mais il faudrait bien que je lui dise :

- ma vie c'est l'enfer, il faudrait que tu deviennes mon paradis 

 elle sourirait, finirait de peindre ses ongles de pieds avant de répondre avec malice :

- Moi, j'ai juste envie que tu me lèches.

elle écarterait ses jolies cuisses, puis ferait de mème avec sa petite culotte rose,
je me glisserais là et
il serait au bout de ma langue, le paradis

dimanche 13 juillet 2025

N vient après M

moi femme
sans doute aurai-je été du genre à ôter ma petite culotte dans un bus
puis à l'abandonner là pour n'importe quel inconnu, imaginant ce qu'il aurait pu en faire
tandis que je rentrerais chez moi, ma petite chatte à l'air sous ma jupe courte

pensées bizarres et régulières dans mon esprit en dérangement constant
bébé
tu veux sucer des bites, vas, jouis dis-je à celle là

mon amour m'a laissé dans le fossé le corps recouvert de tout son mépris
comme dans l'alphabet haine vient après aime
oh bébé, quand adviennent les viols récurrents de tes vies communes, mon prénom  fait encore
office de pansement n'est-ce pas ?
tu peux t'éclater le nez à la cocaïne
je serais toujours l'héroïne qui court dans le bleu de tes veines

des nuits

des nuits à hurler,
des nuits à trancher dans le vif, les coeurs se brisent et les âmes se vident 
c'est ainsi, les artifices masquent des souffrances et sous les cicatrices la chair se putréfie

il y a des putains sures de leur fait qui arpentent les trottoirs de mon existence
mon cerveau est la prison où est enfermée mon âme de souteneur

je vous laisse vos existences, vos réussites et vos faux semblants
je suis celui qui voit le sang couler des regards
je suis celui qui lèche le sang qui coule de la balafre sur ton coeur de catin

j'aurai du prendre de l'argent sans m'interroger sur le bien fondé des moyens
passer la frontière
et revenir dans ton coeur
simplement pour le casser
c'est ainsi
les douleurs sont ce que nous n'oublions jamais

et toi, sous tes cheveux roux, tu t'endors dans les bras d'un homme
et tu songes à mes mots
et aussi, à quoi ça ressemblerait si je te léchais !
sous mes doigts tu gémirais

et quand à mon tour, le sommeil me trouve, il ne m'offre jamais la paix
et lorsque mes paupières laissent la lumière me reprendre, je m'illusionne d'un rêve où
une femme magnifique chante mes larmes d'une voix sublime

tant de défaites et toujours aussi étrange de ne jamais rêver d'amnésie
dieu me jugera sans doute, c'est ce que font tous les pères abusifs







dimanche 6 juillet 2025

trop tard pour vous

je décide de partir du bar, je n'ai pas bu, alors c'est moi qui dois raccompagner la gamine de 14 ans
Il existe encore des parents qui pensent que je ne dois pas être si malsain que ça
ça me fait tout drôle, leur confiance

et avant
la blonde a des cheveux au milieu du dos et des yeux verts
dieu qu'elle est magnifique
et quand elle me sourit, je vois la lumière dedans
elle est coiffeuse et parle avec ma pote qui est aussi blonde et coiffeuse, 
et je la laisse partir car je suis périmé et aussi parce qu'il il ne faut jamais courir après celles qui sont trop
belles, on ne se souvient jamais de ceux qui composent un peloton
(surtout quand on est vieux et encore plus moche qu'avant)

et aussi
une autre blonde, celle qui est mariée et baise à droite et à gauche, jette des regards en coin
pour savoir si je la regarde, fait pareil avec d'autres hommes

et des potes avec qui boire, hommes et femmes
et
un qui me parle de sa nouvelle copine, qui a fait du porno, part au cap d'Agde sans lui dire
qu'elle va se faire défoncer, juste pour bronzer officiellement
c'est pas le fait qu'elle parte pour baiser qui l'énerve, mais qu'elle ne lui dise pas
et je songe que les femmes sont comme ça, parfois elles nous mentent pour nous préserver et
d'autres fois pour faire ce qu'elles veulent

L'autre jour, une femme très belle que je connais depuis 30 ans m'a parlé
d'une blonde aux yeux bleus après qui je courrais quand on bossait ensemble dans un fast food. 
Cette fille là voulait un truc sérieux pour quitter
son mec, moi être son amant m'aurait suffit, nous n'avons donc pas fait affaire
et j'ai raconté l'autre blonde, qui avait un corps taillé pour le sexe et du vert lumineux dans le regard
un jour dans la réserve, je me suis mis sous l'escalier, et je lui ai dit en riant que c'était
pour mater sous sa jupe, et elle a dit, attends alors, je descend
et j'ai pas vu grand chose, mais le geste était là.

J'ai toujours aimé les jolies femmes
et on me dira que c'est réducteur et je m'en foutrais, je n'ai jamais résumé la beauté
à un seul physique
tout comme je voue un immense respect à celles que je nomme putes et salopes dans l'intimité
de l'étreinte
mais viendra le jour où
 vous me brûlerez sur le bucher de vos jugements, et je n'en aurai strictement rien à foutre

Jamais vous ne me prendrez leurs regards et les flammes qui brûlent là













lundi 23 juin 2025

Des choses que toi et moi comprenons

tu es merveilleusement impudique et tellement ludique dans ta manière de les rendre fous
dis-je à la fille qui aime les coups de ceinture sur son splendide cul

elle demande une photo de mon visage et ne me trouve pas si laid que ça, 
j'aime les femmes aux gouts bizarres en matières d'hommes, ça m'arrange

certains veulent voir le visage de Dieu
et moi je veux lécher tes seins
et je veux que tu jouisses ce soir, pour moi ou avec un autre

mais ne fait rien que tu n'as pas envie de faire. j'aime t'imaginer attaché à un lit ou tenue en laisse, mais c'est libre que je t'aime

et dehors, la nuit et j'attend l'orage. Je veux croire qu'en moi subsiste encore la foudre et l'éclair
je veux croire et oublier que je suis laissé pour compte,

j'ai des mots d'amour pour celles qui se penchent sur moi, celles qui trouvent quelque chose
de beau là où je ne vois plus que de la défaite
mais la vérité, c'est que la plupart du temps, je me la suis fait mettre profond dans l'innocence de
mon trou de balle
poignardé dans le dos par des sourires qui étaient autant de masques rassurants
j'ai salement ramassé
et quand tout aurait pu marcher, j'ai tout foutu en l'air sans raison avec un mépris certain pour
la souffrance de l'autre, c'est dingue ce qu'on arrive à défaire
avec un peu de volonté et d'entêtement
et je mérite chaque soir ou je m'emmure dans la solitude, chaque plongé en apnée au plus profond
de mon enfer personnel

et toi, tu te pointes toujours tard, sur le net, avec ton amour pour les coups, et ta façon de toujours mener le jeu
mème quand tu acceptes de boire la pisse d'un homme

bordel
les femmes comme toi, esclaves qui choisissent leur maitre tant que cela les amuse, tellement dingues, elles rendent la vie intense et font oublier la mort aux cinglés dans mon genre
il y a celles qui rêvent de passion et celles qui ne regrettent que ce qu'elles n'ont pas vécu, toi
tu as choisi le choisi le camp des vainqueurs

la folie n'engendre pas toujours le meurtre et toi jolie brune, à cet instant précis
je voudrais être en toi et cracher de la salive chaude dans ta bouche au rouge souillée
tu serais une sublime putain
et nous serions tellement libre








jeudi 19 juin 2025

Bien sur que j'ai bu

bien sur que j'ai bu
et nous sommes dans sa voiture, elle va avoir trente ans, ses cheveux sont longs, ses yeux sont beaux et
c'est précieux
elle veille sur moi,
                                m'amène à la soirée et dans la nuit, me ramène chez moi, je trouve ça cool
quand elles ne m'ont pas brisé
les femmes ont toujours veillé sur moi

je pourrais être son père, pas de panique les moralistes, c'est juste ma pote (inutile de
croire que votre avis outré sur la différence d'âge revêt une quelconque importance pour moi)
                                             
elle veille sur moi sans que je n'ai jamais rien fait pour le mériter
et dans sa voiture noire, je me laisse aller, 
et
au milieu d'un million de stupidités qui me sont propres
raconte l'instant, celle qui a donné à l'enfant qu'elle a eu avec un autre, le prénom que je voulais
pour mon enfant avec elle

je sais pas trop pourquoi je balance ça
rien à foutre, rien à dire, je considère que c'est une erreur qui n'est pas mienne
que ça veut juste dire qu'elles ne m'oublient jamais vraiment
elle est choquée, moi, plus rien à battre, je me qualifie de père par procuration puis j'éclate de rire
quelque chose doit-il être important puisque nous finissons tous par mourir ?

tu sais bien que je suis dingue, moi ou un autre, les femmes veulent toujours faire entrer dans un cadre qui 
leur est propre
des types qui n'ont aucun angle droit
voici une règle qui explique aussi mes défaites

je n'ai pas de gouts pour les violences qui les accrochent
ça me semble facile, comme rouler en respectant les limitations de vitesse sur une autoroute
et quand je me branle, tu n'existes plus mon amour 
et quand je baise, ne comptent plus que les yeux de mon amante

il y a des combats qui sont des guerres perdues d'avance
à celle la je laisse son homme marié et l'illusion que cela lui convient
et à d'autres je prédis la folie du fouet, bébé j'ai toujours voulu plus, voulu une histoire qui
réduira en cendres la page sur laquelle elle s'écrira, c'est comme ça, peu savent jouer avec
le feu et au royaume des incendiaires, je suis le roi des pyromanes

étrangeté au milieu des trahisons,
si je suis celui à qui tu pardonnes mes chaussures boueuses sur ton parquet ciré, alors je t'aimerai
peut-être pas d'amour 
peut-être d'amour
mais je t'aimerai, et quand mon sang impur abreuvera les sillons de tes amours déçus, je comprendrai
que tu ne me pardonnes rien

je suis ce que je suis, et ce n'est rien de brillant, mais dans le vert de mes yeux hallucinés tu trouveras
quelque chose de vrai, de bien caché
et si je suis dingue, 
c'est de m'être trop battu pour quelqu'un qui n'a jamais levé sa garde pour me protéger des coups
et peu importe qu'un jour elle ait dit, pardon pour ce que j'ai fait et aussi pour ce que je n'ai pas fait
je suis celui qu'elle a noyé dans tous ses mensonges, ne lui dites jamais que je ne l'aime plus
elle en pleurerait peut-être, sans mème savoir pourquoi 
et moi de nouveau
je ris sous les orages, je suis la foudre quand il suffirait d'une étincelle

bien sur que j'ai bu
et bien sur que c'était bon
de retrouver la flamme et de rire, bien sur que cela nous tue, bien sur que c'est triste et pathétique
et dans ces flammes là, ni rédemption ni absolution, ce qui nous dévore, c'est le manque
et le soleil depuis longtemps s'est couché sans nous souhaiter de faire de magnifiques rêves,
c'est la nuit et vous dormez, c'est la nuit et moi je brûle d'être ce que je suis

de la nuit, l'obscurité j'ai chassé










samedi 14 juin 2025

Dernier poème pour toi jusqu'au prochain

dernier poème pour toi jusqu'au prochain
on est la nuit et 
je voulais de la poésie, j'ai repris tes mots
et tout était là de nouveau, ton désir passionné et mes murailles qui s'écroulent 
 
ô 
 
si tu étais venue
sur la route, à mi chemin entre nos deux villes 
 
je t'aurais dit,
remets ton short bleu sur ton joli cul rond, le short de ce jour-là
peint tes lèvres en rouge brillant 
et pare ton joli visage de ton plus beau sourire
 
ô je voulais que tes sourires soient toujours les plus beaux pour moi
ô je voulais m'octroyer l'exclusivité de tes rires
(Celles qui savent rire possèdent une beauté qui jamais ne se ride)
 
et toi, bien sur, par amusement
tu n'en aurais fait qu'à ta tête
je dirais, moue boudeuse et jupe noire au dessus du genou
 
et tu n'en aurais été que
plus
belle 
 
et j'aurais voulu te voler ton cœur et me repaitre de sa pureté
avant tout éventuel débat corporel
je te rêvais en infirmière de mon cœur délavé
que tes yeux mème pas verts me diagnostiquent fou joyeux 
 
j'avais envie de toi, mais plus que tout, j'avais envie de TOUT toi   
  
et que, repartie dans ta ville, tu t'endormes en murmurant mon prénom
une main entre tes cuisses
et l'autre sur tes lèvres
le tout avec plus que du désir, pour rendre tes rêves plus fous 
 
si tu étais venue
sur la route, à mi chemin entre nos deux vies
 
peut-être qu'il n'y aurait rien eu
ou peut-être que tout serait advenu
mais inutile de me lamenter 
 
je ne sais que trop bien
ce qui n'a pas été vécu n'a aucune importance
et les mots qui en découlent ne sont que des regards aveugles 
 
ne croit pas que je reste accroché à une illusion mais
toi qui a toujours voulu quelque chose d'intense,  loin des étincelles il te faut un brasier
je sais que tu peux comprendre
il y a des nuits et des orages, des moments en suspens où j'ai besoin de ça, un souvenir, un désir, un
battement 
               tel un junkie, 
m'injecter dans les veines, quelque chose de brûlant et 
dingue