mardi 14 février 2017

J’emmerde la Saint Valentin

Aujourd’hui c’est la saint valentin
Et moi, j’emmerde la saint valentin
            Mais peut-être est-ce juste de l’envie
Une basse jalousie, quoi qu’il en soit
            Je n’ai nul amour
Un cœur mort dans la poitrine
Peut-être un souvenir qui dort
Mais je prends garde à ne pas troubler
            Son cauchemardesque sommeil
(Qui es tu toi qui brillerait, auréolé de son parfum ?)
J’ai fui tout ça
Quand on m’a laissé KO pour le conte de fous
            Moi, j’emmerde la saint valentin et
J’ai veillé à ce que cupidon
soit trop bourré pour viser juste
                        Je n’ai nul amour
Et si j’ai du mal à respirer,
            C’est sans doute que j’ai vidé
Tout mon sang par mes veines tranchées
            Laisse moi du fric, car c est la liberté
Et je tracerai la route dans ma vieille BMW
            Et je lécherai des chattes
Tant que je pourrai mais plus jamais
Je ne lécherai la vitrine de mon magasin de souvenirs
Personnels
sinon
dans de larmoyants et pathétiques poèmes
Pour laisser croire à une légère sensibilité
            Masquer la vérité qui chante haut et fort que
plus rien ne vit en dedans
Il y en aura bien une qui se prendra au piège
            Du désir de me sauver de moi
Et quand tombera l’averse des larmes, je lui dirais
-Tu devrais le savoir
            J’emmerde la saint valentin
Et mes amoureuses avec leurs noirs cheveux
J’en ai trahi plus d’une,  depuis l’amour ne m’aime pas -
            Mais je le confesse, bien souvent, je ne valais pas qu’on tente
Le coup tiré, alors voilà, tu peux dire à valentin
Et cupidon d’aller se faire bien enculer, je n’ai rien d’autre
à foutre que de me racornir et de m’aigrir, mes ailes noires
replié autour de mon corps blafard pour me protéger de la lumière
grise
je n’ai rien d’un papillon, je ne connais que la défaite
            je suis le maquereau de mon âme la pute
pour 30 deniers pas plus je te la laisse pour une heure
                        sur le trottoir que tu choisiras
alors voilà
            en cette journée mondiale du pétage de cul
je me sens bien seul et j’ai la colère pour compagne
            et la branlette facile en terme de jouissance
mais ça aussi, la solitude, rien à foutre, j’ai appris
à apprivoiser la folie, je ne suis que ce qui me consume
            tant pis si tout ça finit avec ma cervelle étalée
            sur le miroir de la salle de bains, je ne mérite pas
l’amour, mais peut-être qu’un jour prochain, je le déroberai aux dieux
            comme on dérobe le feu et à mon tour
peu m’importera qu’ils crèvent de froid, ça fait bien longtemps
que la folie les a pris, eux aussi
                        croire que je pourrais être aimé sonne
comme un péché d’orgueil, je garde celui de la chair
            chaude contre ma peau,
                        il faut bien ça pour oublier
                        la glace dans la poitrine
            je vous souhaite à tous de baiser à en crever
            l’orgasme est un cri sans la souffrance du sentiment
alors si tu as un joli cul et les yeux verts et que tu penses
que l’amour c’est mourir, ramène toi près de mon pieu
            ce soir mais si tu en veux plus, quelque chose comme
des fleurs et du romantisme reste loin, je ne désire plus que la violence
            de l’étreinte, je me le suis promis entre deux suicides
Je ne verserai plus de larme de m’être fait violer le cœur

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