lundi 12 novembre 2018

Un truc qui tient chaud

J’ai repensé à la petite blonde aujourd’hui
Je l’avais emmenée en haut d’une montagne pour la baiser
Elle avait moyennement confiance, le jour venait de se lever
Et on avait bu toute la nuit, c’était en juin je crois
20 mn de route, dix de marche à pied
Elle se demandait si j’allais l’étrangler, l’enterrer dans le bois
Mais je lui ai dit tu vas pas regretter
Et on s’était retrouvé à poil au bord d’un précipice,
Et au loin, la ville, la vue lui plaisait
et je n’avais pas bandé, outre remplie de vodka,
Mais elle a dit, tes mains sont magiques, vraiment
J’aimais bien cette fille, dans le répertoire de son téléphone
elle m’avait enregistré comme Captain Orgasmo,
Elle riait tout le temps et ça n’a pas de prix,
tous les deux, on s’est fait chopé à vouloir baiser
Dans une cour d’immeuble
Refusé à un hôtel
Elle n’avait pas voulu dans l’escalier qui menait à l’appartement de ses amis
Et je me souviens lui avoir mis des doigts sur un banc de la place de la victoire
On s’est vu que deux ou trois fois
Je ne voulais pas d’amour, elle avait peur de s’accrocher
C’est sans doute pour des conneries comme ça
Que j’ai raté un truc qui m'aurait tenu au chaud
Mais putain, c’était de chouettes aventures elle et moi
Elle pensait que j’étais fou et elle aussi
Je n’ai rien fait pour la détromper

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