samedi 15 septembre 2018

Persistance rétinienne de ton joli p'tit cul sous mes paupières closes

Persistance rétinienne de ton joli p'tit cul sous mes paupières closes

 

cesse de croire au désespoir
y a des nuits beaucoup plus noires
rien à dire tout à cracher
pas question que j'te mime mon journal intime
c'est plus l'heure de rêver de fun
sors le gun
sors le gun

 

joli cul, jolie pute, j't'ai donné ma chemise
et mon foutre coulait sur ta chatte
tu voulais qu'j't'imagine l'amour
arc-en-ciel et licornes,
mythos et serments mème combats
mensonge du spectre lumineux
t'as collé des menottes sur tes sentiments
si j'avais su et pas cru
j'aurai baisé ta copine
ou une autre
rendre les coups et faire mal
des fois ça compte

cavaleuse avaleuse de jus
persistance rétinienne de ton p'tit pétard bien rond sous mes paupières closes
j'passe mes nuits à t'oublier et quand
j'rouvre les yeux, la colère tue le chagrin
Thérapie 9mm au bout de la gâchette
faut des tripes pour survivre
du non sens et de la fièvre
j'deviens tactile mais j'porte des gants
dans mon monde
faut savoir se méfier de ses empreintes digitales

T'as beau rêver que tu voles, la faim te pousse à dévaliser
les rues où tu marches sont dangereuses
vaut mieux t'armer même en centre ville
ça saurait si la foule était une forme de protection
marre de ramer, j'ai la paranoïa de la houle
limousines, sièges en cuir, tu pensais y avoir droit
t'aurai pas du t'vendre pour tout ça
le temps reprends tout c'que t'as pas gagné
le temps reprends tout c'que t'as pas volé

la terre va crever pour se débarrasser d'l'homme
et tout l'amour du monde ne nous sauvera pas
mais ton p'tit corps tout chaud m'aidait à tenir
l'attente est toujours plus longue en solitaire
la branlette c'est pas toi enroulée autour de ma queue
j't'efface pas toujours d'moi tout seul
sonne l'heure de la fellation, une bouche qui s'entrouvre
c'est une poupée fait hon hon hon

joli cul, joli pute, cavaleuse avaleuse de jus
quelque chose de toi persiste et signe
à l'intérieur de la maison close qui s'abrite dans mon crâne
prison mentale, apprendre à s'évader de soi-même
au petit jour
j'surfe sur une vague déraison
et si t'as froid dans ton sommeil
c'est p'ête parce que j'ai gardé le feu sacré qu'j'avais volé aux Dieux
j'suis tombé
mais j'ai jamais déposé les armes
j'en connais pour qui être vivant est un suicide
Mais moi...

cinglé comme l'as de pique qui nique ton cœur
mais pas que..

je suis le retour de flammes

 

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