dimanche 24 juin 2018

L’amour est une incorrigible petite salope


Posé sur le canapé
Je relis Nick Hornby, haute fidelité,
Ça me renvoie à l’amour
Cette incorrigible petite salope

A mes ex

J’ai pas eu que des filles tordues
Et je n’étais pas TOUJOURS le moins barré
Au sein des couples que j’ai formé

elles espéraient mieux que ce que j’offrais
Mais toutes ont essayés de me sauver
Principalement de moi même

Les femmes ont ce truc, chercher en toi
Ce que tu as de meilleur
Et moi, esprit farceur, j’ai toujours voulu fuir leur regard inquisiteur

J’ai appris tôt à me protéger de ceux que je voulais aimer
Parfois à tort
Mais pas toujours

Le canapé est gris comme l’absence
Les murs blancs conduisent à la folie
Ça en devient trop facile de
Poétiser  BÊTEMENT mon salon

est-ce que je pourrais coucher avec une fille
qui lit du Guillaume Musso ?

Bien sur que je pourrai
Tout part de la perfection du cul
Et je n’ai aucun amour propre

C’est une opinion personnelle qui explique
En partie pourquoi
J’ai été fou amoureux d’une fan
De Céline Dion
(l’étincelle du regard étant une des parties manquantes de l’explication)

même que je l’ai emmené à un concert de Calogero
la fan de Celine Dion

(je relis ce que je viens d’écrire
et je m’aperçois qu’on peut ruiner soi-même
sa prétendue crédibilité artistique)

Mercredi une russe aux yeux noirs me textait toute la nuit
Pendant que son mari dormait
Elle voulait faire l’amour
Disait m’aimer et je lui disais de se souvenir
Qu’il ne fallait pas m’approcher
Et elle ne me croyait pas
Elle veut espérer en ma rédemption personnelle
M’offrir une absolution
Et sans doute que maintenant elle me hait
Et je dois le mériter
Mais elle ne vit pas dans l’étrangeté de mes pensées intimes

L’amour, je suis porteur (mal)sain
Et crois-moi on n’en guérit jamais
L’amour on se dit que c’est la venue de l’aurore
Sur sa nuit intérieure
Mais ceux qui connaissent le soleil
Savent bien que ses premiers rayons sont toujours pâles

L’amour c’est surfait disais-je quand j’étais soul
Est-ce que quelqu’un veut baiser avec moi ?

Bien sur
Personne ne voulait

Pourtant je préférais quand je buvais
Et que j’effrayais de délicieuses demoiselles propres sur elles
Avec des chattes presque neuves qui tombaient amoureuses
De fils de pute
Bien plus menteurs et retors
Que ne l’est ma folie

Et ouais,
Ma grande leçon philosophique de ce samedi soir
Parfumé aux relents de solitude putréfiée
« Brûle tes livres de Musso et souviens-toi
Que la folie est une forme certaine
                                                            De sincérité »

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