lundi 8 janvier 2018

Si j’ai je le choix je ne dormirais pas quand je serais mort

Viens le moment où il faut arrêter de rejeter la faute
Affronter ses responsabilités
j’ai donné peu de raisons à Dieu de croire en mon émoi
Faut pas que je lui en veuille, j’ai foiré seul son plan pour moi
J’sais pas trop où j’enfuis ma carcasse
Enfoui dans l’obscurité de mes errances
Il arrive que je fasse des rimes pour oublier comme je trime
Mon crâne est une prison, un quartier haute sécurité où je crève enfermé
Mais un jour je vivrais dans un monde où les femmes seront libres
En attendant je n’ai plus rien du gentleman, oublié le prince charmeur
si j’ai brisé ton cœur, c’est par erreur, c’est ton cul que j’visais
m’en veux pas, j’suis comme ça, il y a du sublime dans une bonne baise
et
J’fais plus l’amour depuis que je suis en guerre avec moi-même
Tu méritais mieux, j’ai vu tes yeux
Tu portes en toi des mondes que je ne visiterai jamais
je suis l’incendie hors de contrôle qui rend dangereux  ton été
Ravagé, la raison en lambeaux, je rêve de corps nus
Tracer une ligne de poésie sur de jolis culs
La brulante brune arrive dans trois semaines
Elle dit, tu seras sucé léché câliné tu vas vite demander pitié
J’aime la promesse de sa violence annoncée
Puis elle repartira
Je suis percé de part en part
et j’ai le rire du dément seul face à une armée
au fil des batailles on apprivoise la défaite
je vous laisse les promesses, les voitures de sports
et les plans de carrières
mais je garde sous le coude quelques filles faciles
une ou deux cinglées en manque d’amour et les épouses infidèles
pour tromper l’attente et l’ennui du quotidien
le monde est dur
les Van Gogh meurent dans la misère que procure
le génie immortel
j’écris avec un poignard dans ma manche
il vaut mieux être paré à toutes les éventualités
je ne sais rien de ce qui s’approche dans mon dos
si tu savais comme j’ai peur du vide en moi
m’enverrais tu des photos de toi nue ?
Les poètes sont damnés
y a t il encore des diables de poètes ?
Dieu ne croit plus en moi
si j’ai le choix, je ne dormirais pas quand je serais mort
                                                              je préfèrerais baiser

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