jeudi 15 septembre 2016

j'en appelle à la fièvre (j'ai déjà baisé sous l'orage)

Avec une immense tristesse
je dois constater que
deux gonzesses ont annulé
leur visite chez moi cet été
dont une ne venait que pour
baiser
Certes, le monde s'écroule
et le pays est au bord de la guerre
civile,
mais ce genre de problème ruine
mon quotidien

soudain remonte le souvenir
de cette jolie brune
elle avait tenté un truc rare
essayé
de me connaitre
mais je n'avais pas donné
suite, elle était si sérieuse
quand elle parlait
pas mauvaise
juste sérieuse, tellement sérieuse
t'imagine mème pas !
elle doit avoir trente ans maintenant
il parait qu'elle aime dans le cul
je lui envoie un message
tiens, te voilà toi, qu'elle répond, ça fait trois ans
que puis-je faire pour toi ?

ok, elle m'a calculé, c'est mort me dis-je

Elle ne se donne même pas la peine de répondre
à ma réponse.

Et maintenant la nuit, 3 heures du matin
j'ai envie de baiser ta femme ou l'infirmière
canon de l'hôpital pas loin
et la fille magnifique
qui m'envoie des photos d'elle en sous-vêtements
pour mon anniversaire
me manque
ce sont des choses qui arrivent, le désir et la mémoire
sont du sel sur des plaies mal recousues

J'en appelle à la fièvre
car j'ai envie de lâcher mon foutre
sur le papier, de la prose en roue libre
quand un chanteur à textesticules coupées
se la jouerait fille facile, donnerait son cul
sans rechigner pour
de la frime textuel à coups de rimes
sans aucune allusion sexuelle en prime

je tourne en rond sur un ring où
l'amour n'est qu'un manque à gagner
alors
je décide que l'amour ne me manquera plus
bientôt les dollars vont couler à flot
et s'effacera la dernière empreinte
de celle qui..., sur son joli corps
               je dansais  à en perdre la haine
elle m'a fait la nique quand je n'ai plus eu de fric
mes femmes parfois m'ont semblé plus vénales qu'anals
c'est ça le hic

j'en ai rien à foutre d'avoir aimer plus que de déraison
rien à foutre d'avoir crevé un million de fois sur
un million de trottoirs telle une pute vérolée aux veines
lacérées par les aiguilles et les lames de rasoirs

je pourrais prendre ta main demoiselle
mordre le creux de ton épaule jusqu'à ce que tu aies
mal
te faire danser dans la rue au milieu de la foule triste et
avide de sang
et je te dirai, fais ce que tu veux
de ton corps, mais ne donne jamais ton coeur à quelqu'un
qui ne soit capable de faire ça et il pourrait s'avérer vital que
                                                                     tu me croies

demoiselle
si tu mouilles en sniffant mes punchline, alors vas au bout
de mon truc et branle toi
en murmurant mon prénom pendant que ton mec dors à côté
mais par pitié ne pense jamais que je suis
un type bien, je voudrais baiser ton cul et si je n'ai plus envie
de boire, je veux bien me demander si je bande encore
et connaitre le gout piquant des lèvres,  peut-être
que je crèverai dans des toilettes publiques et j'y serais
sans doute
seul, en attendant
lèche moi le maléfice du doute, dans le temps
je voulais briser des culs, pas des coeurs, mais
il  y a toujours des hommage collatéraux, j'étais
jeune et laid, je ne savais pas ce que je défaisais
et à l'arrivée je ne peux plus aimer, ni toi, ni moi
                              l'histoire est triste et la fin sera détestable
                              médisent les jaloux sous le manteau
tu peux les écouter se noyer sous la pluie
moi je sais que la sueur de nos deux corps jamais
plus libre qu'enlacés
                                       me lavera de mes déchets
dans tes yeux, la flamme ravivera le feu en moi
                                      je ne suis que ce que je fuis
                                      mais j'ai déjà baisé sous l'orage
                                      et putain
                                      j'ai aimé ça, la sensation humide de l'immortalité
                                      et la fille aussi
                                      je crois bien












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