jeudi 9 juin 2016

Voilà à quoi je songe sur ma terrasse maintenant que j’ai quelque chose à perdre depuis que le système m’a vendu une maison à crédit sur 20 ans

Il existe des jours ou je me dis que je devrais juste
            Laisser la télé me lobotomiser
            Tenter le coup, histoire
que ça ne me colle pas les nerfs
            Ni l’envie d’égorger un président
Peut-être même devrais-je tendre l’oreille
            Aux propos des mm’s, (marion et marine)
Histoire de suivre la mode et de céder aux peurs
Tout en oubliant que mon grand père a fait les valises
            De ses voisins juifs après leur avoir fourni
Des faux papiers un jour avant l’arrivée de la gestapo
            Et oublier aussi que je n’aime pas l’humanité
Mais finalement, je ne change pas, j’emmerde toujours les fachos
Un poil plus que les politicards de TOUT bord
Qui s’affrontent sur des programmes sans jamais
            Remettre en cause ce joli système de hold up
            Electoral, qui leur assure de jolis pensions
            De jolis retraites
            Tout ça avec ton fric de travailleur acharné, enchainé
Gauche droite, peu importe le côté, peu importe l’extrême
                        Chacun veut  le foutre dans le cul de l’autre
Chacun veux sa part du gâteau , il n’y en a pas assez
                        Pour tout le monde, pas une part pour toi

Putain, gamin, j’ai rêvé de rébellion puis j’ai vu le genre humain
            Les communistes crevaient de faim
            Les capitalistes aussi
            Il y avait des ghettos dans chaque système
La seule différence résidait dans le discours des pouvoirs
            Mais en bas de l’échelle, on était affamé
Et des tueurs comme escobar faisaient plus pour leur peuple
            Que les politiciens corrompus qui étaient payés pour
            Par celui-ci

            Et au cours d’un milliard de nuits suivies de jours
qui n’étaient en rien
                                                                        Un futur
ceux qui m’apportaient la lumière
            Etaient toujours les laissés pour compte
            Des types qui avaient mis des décennies
            à se faire taper dans la main par les stars
            les agents littéraires et des éditeurs incapables
de reconnaître le moindre talent si celui-ci ne lui pose pas sa
bite dans la bouche pour qu’ils se mettent à le sucer.
Peu importait le pays, le gouvernement, ces types là crevaient
            assoiffés d’alcool, d’amour, rongé par leur folie personnelle
Prêt à vendre leurs âmes et leurs culs pour une phrase bien tourné
            Ouais ceux là avaient du courage et des tripes à revendre
Et le système les a broyés avant de les ériger en exemple
            Avec l’espoir de les récupérer
            mais certains d’entre eux ont tenus bons jusqu’au bout,
                                                Les yeux remplis de fièvre
                                                Jusqu’au dernier souffle

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