vendredi 20 mai 2016

Solo de guitare

Quand bien même
Aurais-je pu laisser un million de jolies putes
            Poser leurs brûlants culs sur la glace de mon cœur
Jusqu’à ce que rien ne fonde
 tu serais toujours la reine des jolies tepu
            et quand bien même pourrais-je vous rebaptiser
princesses pour la beauté du texte, tu serais encore la queen

                        et ouais bébé, la queen !!!

            quand je bois de la vodka et que le diable
m’emporte
tu n’es rien d’autre
qu’un mauvais tatouage, un dessin mal imprimé
sur la peau de mon destin,
une mauvaise parodie filmé en noir et blanc
pour le côté artistique de la folie sentimentale
                        (esclavage du cœur et de l’âme)

je n’ai jamais vraiment bien su faire l’amour
            et bien sur, ça fait trop longtemps que je ne baise plus
assez
            alors il arrive que ton visage remonte à la surface
du lac d’alcool où je l’ai noyé pour faire bonne mesure
            mais ce n’est pas bien grave
c’est juste que je ne baise pas assez
                        et mes amantes sont cinglées
                        (sans doute que je les aime pour ça
            cinglées et
                                    si vivantes entre mes bras
quand ton visage mort flotte entre deux eaux de vie)

serial buveur sérieusement niqué derrière le granit gris et fendu
de la façade
                        je boitille dans cette inexistence mais
je bois dur et je tiens trop bien le coup debout au comptoir
                                    on ne peut pas chuter partout
partout
partout

            partouze de douleur à l’intérieur de mon crâne
            de la démence en guise de néon fluorescent pour éclairer
le vide intérieur
je n’ai jamais vraiment sur faire durer l’amour
                        dans les regards verts ou noirs
et j’ai des bleus au cœur, sous la glace
                                    (sous la glace, la vodka)

 s’emporte mon âme vers un million d’enfers
                        je ne baise plus assez mon amour mais
l’amour m’a assez baisé, depuis j’ai le cœur insensible
au réchauffement climatique de la petite culotte
                        de la jolie brune quand bien même
j’ai le corps extensible à l’idée de sa petite chatte
                                    mais ça ne va pas beaucoup plus loin
            un souffle de vie, hou hou, cela me suffit bien
pour crier, quand l’occasion m’en est donné,
à la profondeur des sentiments je substitue
                        de subtiles explorations vaginales
                       
Russian standart et cie insufflent la dose de petite mort liquide dans mon cola
            j’ai bien l’espoir de réconcilier l’Amérique
et la Russie, de la vodka dans les yeux et je me fous
de l’ambiguité du désir autodestructif comme de ton blafard fantôme
 je t’ai oublié
            et ton amour pour moi et le gout de ta fente aussi
je regarde la presque blonde, je met la fessée plus fort que les autres
                                    lui dis-je en guise de bouquets de fleurs
                                    et maintenant elle aussi court loin de moi
ce n’est pas bien grave bébé, j’ai léché ses seins et
            si le diable m’insupporte, je préfère hurler
                        dans le divin silence
on me dit plus sexiste que sexy, je crois qu’ils n’ont rien compris
                        à la poésie du mot pute quand je le murmure

             j’aime boxer avec les mots
             et l’amour je m’en tape bébé
j’aime boxer avec les mots
             et l’amour je m’en tape bébé
j’aime boxer avec les mots
             et l’amour je m’en tape bébé
             j’aime boxer avec les mots
             et l’amour je m’en tape bébé (x2)

                                                (solo de guitare)

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