jeudi 30 avril 2015

j’emmerde la concordance des temps (poème d’une nuit sans chatte à lécher)

Quand même,
                        J’ai, comme qui dirait, la gueule
                                    D’un type qui aurait trop boxé
Mais j’embrasse encore des jolies filles, voilà
                        Ce qui compte, non ?

C’est la nuit
                        Je cherche de la poésie
à lire
            De celle qui déchire les tripes
Qui sent le foutre et le sang
                        Et la merde aussi

J’en profite pour écrire un ou deux mauvais poèmes
                        J’écoute de la musique douce
Je songe que j’ai arrêté de fumer depuis trop longtemps
            Je n’ai rien d’un philosophe mais je voudrais glisser
Dans notre conversation un fulgurant :
                        « D’accord ils ont tué Jésus il y a deux millénaires
Mais un jour, il faudra bien qu’on paye l’addition ! »

            J’ai soif
                        De vodka, d’amour, de dingueries, je rêve de lumière mais
je ne suis que la nuit sombre qui envahit ton cœur quand tu réalises
                                    que tu es seule au milieu de la foule

Je devrais être riche, pour flamber
                        (L’argent libérerait mon corps d’esclave,
                        L’écriture est la liberté de l’esprit)

Je pense au joli cul de la rousse, à son bonnet C bien ferme
                        Ses yeux sont bleus, ça me plait bien
Fais moi penser à prendre son numéro la prochaine fois
                        Que je gagne ses lèvres

Je devrais aller dormir ou écouter crier la nuit
                        ou prendre la route pour loin, après tout, je préfère
garder les yeux ouverts

Je ne veux pas penser à ce que ce monde devient, en 2020
Jésus serait un hell’s Angel tatoué
attaché les bras en croix dans une prison texane en attendant
            La fatale injection, il n’y a pas de pardon, nous voilà
reparti pour deux autres millénaires, pauvres pêcheurs et
                        j’emmerde la concordance des temps
                       
3.07 AM. J’éprouve soudain le brulant désir de lécher une chatte bien propre
            j’intègre aussitôt mon libidineux et nocturne quotidien à cet étrange
                                                poème
pourquoi écrire quand on pourrait se contenter de bouffer des chattes ?
la vie est mal faite,
                        puisque je n’ai d’autre choix, j’écris
mais je ne désespère pas de poser un jour ma langue de vieux pervers sur l’entrejambe
humide d’une jolie amatrice de poésie, d’une voisine aguicheuse
ou d’une fille désespérée-trouvée-abandonnée à un comptoir, en attendant, celles
qui lisent ceci
et ont atteint leur majorité depuis quelques temps déjà
peuvent
m’envoyer des photos d’elles dans le plus simple appareil
je leur serai
éternellement reconnaissant de leur bonté d’âme, vous trouverez
mon email sur mon blog dans la partie profil

Le chien blanc et jaune dort à côté de sa balle,
                        Bordel, je ne suis pas si seul que ça, il est là lui
                                    Non ?

Il faut maintenant que je trouve une phrase percutante en conclusion pour
                        Rendre ce poème immortel
Un truc genre, la vie n’a aucun sens voilà pourquoi je tourne
                        en rond... de quoi donner à réfléchir à plusieurs
Générations d’étudiants. AH AH AH !!! j’emmerde la concordance des temps
            Les règles de ponctuations les phrases percutantes et
                                                        le Bon usage des majusCULes

Les bonnes baiseuses se font rares

L’année dernière,
                        On baisait ensemble
Elle était censée
                        Remettre en forme
Ce corps affaibli par l’alcool et les nuits à courir après la folie
ce désir tué par
                        les tempêtes dépressives chroniques
De mon enfer mental personnel et crois-moi
                        Il y avait du boulot

Elle s’appliquait mais bien sur, au bout d’un moment
                        Elle est retournée avec son ex
Elles ont besoin de plus que de mauvaises parties de
                                    Jambes en l’air en plein milieu
des nuits d’été

Et la dernière fois qu’on s’est mélangé,
            Ses petites fesses rougies par les claques
            Elle a souri avant de dire :
                         je commence à entrevoir
ce que ça pouvait donner
                                    avant !

Depuis, il arrive qu’elle m’écrive
Pour me dire qu’elle est triste
                        ou
            Qu’elle veut qu’on la fouette
(Mais jamais elle ne m’appelle pour cingler sa peau)

            Son ex, le père de son fils,
Elle l’a dans la peau
                        Mais un coup elle est avec
                        Un coup elle ne l’est plus

Et l’autre jour
                        Elle me fait :
« tu ne laisses personne approcher,
            si tu m’avais demandé qu’on se mette
ensemble, j’aurais dit oui »

            Et peut-être que j’aurai du

Les baiseuses comme elle sont rares
            Et sont encore plus rares
Celles qui se sentent d’attaque pour ôter
            De mon cœur égoïste
                                    Les éclats de verre
Que la vie et d’autres jolis petits culs
                        ont enfoncés là
                        avec plus ou moins de violence

mercredi 29 avril 2015

Et maintenant…

Le monde agonise mais moi
            Je préfère penser au joli petit cul de la rousse et
                                                            à ses yeux bleus 
cela peut sembler stupide
mais on doit tous trouver un truc pour tenir
entre deux lever de soleil

                        

mardi 28 avril 2015

De la mort des révolutions


Ils ont repris les grandes idées et nous ont
            abandonné le football puis
ils ont créé
                        Des starlettes siliconées
Capables de rivaliser d’intelligence avec
Des huitres mortes et
                        La majorité a mordu à l’hameçon

Les rois ont appris à se méfier de la guillotine et
                         Le peuple a oublié qu'il détient la guillotine

1992, nous deux dans le bar en haut de la ville

Je bossais sur un salon commercial et j’avais une extinction de voix
Quand la jolie fille s’est pointée comme elle
L’avait promis. Selon le docteur, je ne devais ni parler
Ni fumer de cigarettes et donc je parlais et je fumais des cigarettes
            Parce que je me sentais rebelle et immortel du haut
De mes 21 ans
Et elle se marrait en m’entendant, juste un vilain
Filet de voix aigue sortait de ma gorge et je toussais
Et crachait, c’était comme si Dieu avait décidé
De me punir d’être un infâme baratineur de jolies jeunes filles

Elle voulait me connaître, bien qu’elle n’ignorait pas le principal
            Mon côté purement infidèle. Je trahissais mon amour
mais mon amour m’avait trahit
Ça me donnait une excuse, je ne me sentais pas coupable
                        dans cette ville, toutes les filles
Semblaient bien m’aimer, je m’imaginais libre de faire ce que je
                                    voulais.
                       

Elle avait un copain au loin qui n’en avait rien à foutre d’elle et sa mère tenait
Un magasin de lingerie, elle a rit en voyant mes yeux
Quand elle me l’a annoncé.
« peut-être qu’un jour je te montrerai »

Elle était très classe, dans ses fringues et son comportement
Un peu maniérée aussi, j’adorais, j’avais envie d’elle.
J’étais un sale gosse, un chien fou, elle le savait mais je ne l’effrayais pas
Elle me parlait avec douceur, en souriant

Une autre fois, elle est montée dans ma voiture et un mec, un surveillant
            Du lycée où nous faisions nos études secondaires a conduit car j’avais bu
Et elle lui a dit : je n’ai pas de chance, la première fois que je l’ai vu il ne pouvait
Pas parler et là, il est bourré. Elle avait une jupe longue et quand les vigiles
Qui assurait la sécurité de la soirée
m’ont fouillé ils ont trouvé un couteau dans mon blouson, je ne savais pas
ce qu’il foutait là, je ne porte pas d’armes
et elle a arrangé
le truc avec brio car elle devait tenir le vestiaire pendant une heure
elle a pris soin du blouson et du couteau et je ne me suis pas fait
cassé la tête.

J’étais encore plus soul quand elle est venu me dire qu’elle devait partir et je voyais
Bien
Qu’elle voulait que je la raccompagne et j’aurai du, mais un peu plus loin
            il y avait cette autre fille
Que j’avais dans la peau et que je n’ai jamais pu me faire, et je l’ai laissé s’en aller
Non sans l’avoir embrassé, comme ça, facilement et ses baisers étaient sublimes
            J’en ai encore la sensation en moi aujourd’hui,
Sa bouche s’est ouverte délicatement et sa langue s’est enroulée sur la mienne
                        Le monde s’est arrêté le temps de nous sourire, les étoiles ont applaudi
                                                Et après elle a dit
« nous en reparlerons une autre fois » mais nous n’en avons jamais reparlé
                        et le temps a coulé
et certaines occasions manquées comme celle là sont la marque au fer rouge
                        qui prouve mon appartenance au troupeau des cinglés au passé
chaotique,
                                    ivre de colère et de folie, l’âme en lambeaux
je suis celui qui ressasse des moments dont personne d’autre
                                                                                      ne se souvient

vendredi 17 avril 2015

La poésie est une chienne affamée

            La mort est tapit dans le silence mais la poésie est TOUT
Sauf le silence
De la musique à la démence, du foutre à l’amour,  elle est les lèvres de mon aimée
et mes yeux injectés de sang quand je la perds, elle est le meurtrier et l’innocence
                        de la victime, le soleil assassin et la douleur perfide

et aussi
la beauté et l’immortalité

La poésie est une pute et je paye plein tarif me dis-je en songeant
            à tout ce qu’il faut donner pour coucher quelques lignes
sur le blanc papier,
                                                            tourner en rond dans sa folie
                                                            jouer gros en sachant que la vie
                                                            est un pari truqué
                                                            tout perdre pour tout gagner

                                                            Parfois j’aurai préféré
Simplement
Guérir
De moi
Et
De mes démons
A d’autres moments, j’ai l’espoir qu’Elle
mouille sa petite chatte serrée quand les meilleurs d’entre nous
posent leurs mots avec une précision d’orfèvre
Les veines ouvertes
le cœur et les cicatrices en équilibre au bout des yeux
           
            Quand vient le matin je me souviens
            Des brûlures de la nuit
peu importe que l’on m’entende crier
chaque poème est un bout de ma peau d’écorché vif
jeté au fond de sa gueule de chienne affamée

Problème de taille

Ce matin, jusqu’à six heures, il y avait cette fille devant sa caméra
22 ans, des seins énormes,
                        Elle disait, j’ai un maitre tu ne me domineras pas
pourtant elle a fini nue avec trois doigt plantés dans sa chatte
tout en caressant ses obus
à faire ce que je lui ordonnais, debout où à quatre pattes,
elle aimait bien mon regard fou et la laideur de ma
gueule asymétrique
finalement,
                        (et n’oublions pas ma queue en gros plan sur l’écran de son ordinateur)

                        Et je lui disais « tu es une pute » car elle aime qu’on l’insulte
Cela l’excite,
mais je ne pouvais lui
Dire, tu es MA pute, car elle appartenait à un autre et après elle a fait
« Tu dois être dingue, je ne pensais pas que quelqu’un d’autre me dominerai un jour»
et j’aurai voulu  lui avouer mes cassures
et les soirs
où je supplie une déesse ou un dieu
de m’enfermer dans des bras chaud sous un regard rempli de douceur
                        Mais elle m’aurait méprisé

Et maintenant je sais qu’elle pense à moi, je suis la flamme qui agite son ventre
Depuis son réveil
            Et cela me plait et je vous laisse la morale, si ma liberté remet
en cause votre esclavage vous pouvez me crucifier, mais souvenez-vous,
j’ai moins de sang sur les mains
                        que les églises où vous confessez vos péchés

Vous pourriez passez des heures à m’apprendre la rédemption
                        Et le divin pardon, il me suffirait de tendre le doigt
Pour vous montrer la corruption de ce monde
                        Ne me demandez pas d’être meilleur que Sa création
Je ne suis pas taillé pour ça

« à bientôt » a dit la jolie fille
avant de couper
sa caméra
et c’était la plus sincère des promesses depuis bien longtemps