dimanche 29 décembre 2013

en silence s’il te plait !

Tous les mecs se retournaient sur elle dans la rue
            et toutes les filles la jalousaient sans la connaître
et moi je la baisais tous les soirs ou presque et le jour et la nuit
aussi et le reste du temps je le passais à l’aimer comme un dingue
tout en me tuant dans des entrepôts gris
et elle a finit par se barrer foutant ma vie
en l’air pour toujours et d’autres sont passées
et je sais bien que tout est fou et dingue et impossible

l’amour ? dis-je à ce type dans le miroir qui aimerait me confier ses états d’âme, ah ah ah,
laisse moi rire et crève en silence pour la fille
qui t’a piétiné le cœur en riant
avec ses talons aiguilles

Mal de vivre post-ethylisation

Décroche ton téléphone bébé et appelle moi

pour me dire que tu m’aimes ou que tu as envie de moi ou
            les deux, ouvre ton ordinateur et envoie moi une photo
de toi
nue
par mail

            ou une vidéo où tu te caresses, peu importe le nom
que tu prononces, si c est le mien, c’est toujours mieux

ou pointe-toi ici et amène de la vodka et une petite culotte
rose
autour
de ton joli cul,

je me suis déjà branlé en pensant à une autre tout à l’heure,
            c’est la vie qui veut ça, mais j’aimerais mordre tes seins
tirer tes cheveux et vérifier que tu mouilles pour moi
           
fais quelque chose beauté
            ne me laisse pas seul
            loin de toi, il y a des morceaux de moi
            qui te réclament, il y a des recoins de mon
            âme où tu te caches et ça me réchauffe
            je n’ai pas réellement envie d’une autre
            flamme que toi

            je ne crois en rien, c’est vrai mais
peu importe mes questions
peu importe que tu ne sois pas la réponse
            tu as autant besoin de caresses que moi

            et que tu les préfères claquées sur tes petites
            fesses rondes
            ne change pas la donne

Loin des levers de soleil

Allongé sur le canapé, pas lavé, pas rasé, affamé
            dévasté par ma nuit, de l’alcool
jusqu’au fond des yeux,

            la jolie fille n’est pas venue, j’en ai embrassé
une autre
                                    - tu as perdu ! dit mon message
                                    - je te met à genoux quand je veux dit le sien

            ce n’est pas de l’amour
            juste du désir
je suis rentré seul, elle a raison, elle gagne

            je propose un cybersex à une autre
            va te faire répond-elle, elle embrasse bien
et rit tout le temps, je la pardonne, c’est de l’amour ou presque

plus de nouvelles de celles qui m’écrivait
            que sa chatte brûlait de connaître ma langue
            moi je rêvais de mordre sa peau

j’écoute des musiques surranées, j’ai moins besoin
de souffrance tout d’un coup, je peux peut-être oser
                                                                        écrire


ailleurs

                        le monde agonise en hurlant et nous faisons mine
de ne pas l’entendre

serre les poings, serre les dents me dis-je
en grattant ma panse, un jour le ciel
s’ouvrira pour toi

jeudi 26 décembre 2013

Des cicatrices coule encore quelque chose

tant d’amour vivait dans le noir de tes yeux
            la vérité est une promesse qu’on ne tiendra jamais
il fallait bien que tu me brises
je n’avais jamais appris à me reconstruire

J’étais un assassin blessé
            dans le noir de la nuit
dans mes yeux les larmes refusaient de mourir
dans mes yeux brûlait encore un peu de toi
            et mes baisers se mâtinaient d’un goût de cendres
il y avait cette fille avec ses yeux verts et son incendiaire
                                                            beauté
            elle devinait que le tremblement de mes mains
                        était le souvenir du temps où je voulais me tuer
           
                                                            pour toi

            (j’ai brûlé
bébé
            j’ai brûlé jusqu’au fond de l’âme

                                                            pour toi

                                                            brûlé jusqu’à
                                                            t’oublier)

je me souviens de tes mots et de tes caresses
            sans aucune tristesse, c’est ce prix là
            que je vaux, pas celui que tu m’as donné
je suis un assassin au cœur assassiné, je suis le fantôme
                        sans âme de celui que tu as tellement aimé

Maintenant, les beaux jours en ont fini d’agoniser, lorsque j’ouvre les yeux
                        la nuit est d’ébène,
                        il y a des regards qui m’interpellent
                        parfois des corps m’appellent,
jusqu'aux blêmes matins, mes ténèbres étranglent en riant l’ange en moi

encore à chercher la flamme
avec la folie de ceux qui crèvent
de faim planté dans le coin de l’œil
            c’est la brûlure de l’alcool que je trouve
            étrange comme ce feu là peine à
 cautériser les plaies

             chevillé au corps, le sourd désir pour une fille qui griffe et morde
                        jusqu’à sang, il me faut la douleur
pour à nouveau
                        ressentir mais il n’existe personne
                        pour me protéger de

                                                            moi

ma route n’inspire pas confiance
            on retrouve les cadavres des types
            comme moi pourrissants au fond du fossé mais
            l’obscurité qui règne sur un cœur n’en définie pas
                                                la noirceur
            ceux qui se noient ne peuvent crier
                        j’ai toujours préféré m’embraser

lundi 23 décembre 2013

Ne laissez pas cet homme approcher la petite culotte de votre jolie fiancée

J’ai prostitué mon âme dans des usines
froides, dans des entrepôts gris,
            prostitué ma queue dans des bouches
                        menteuses mais aguichantes
j’ai laissé un peu de moi dans tout ça,
            parce-qu’il faut survivre,
            parce-qu’il faut baiser,
je suis sans doute pire que la plupart
j’ai peu de morale, j’appelle ça être libre
            je ne me contente jamais
            du minimum, j’appelle ça la rage de vivre
j’aime le goût d’une chatte humide vissée
            sur ma langue,
j’aime griffer,
je suis ce que je suis,
            le plus timide des hommes
            sans le feu de la vodka dans
            mes veines,
peu importe ce qu’on dit de moi
peu importe ce qu’on pense de moi
            vrai ou faux
            bien ou mal,
            je suis sans doute celui-là aussi
                       
moi,
le sale type fasciné par
la beauté des femmes

Revue Traversée numéro 70

J'ai le privilège immense de me trouver au sein du numéro 70 de la revue traversée au milieu de gens plein de talent qui rendent humble même un enfoiré comme moi !


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dimanche 22 décembre 2013

De l’or entre les mains

Je t’ai attendu, tu étais ou ? tu finiras soumis comme les autres
à m’appeler maitresse dit-elle
et je la plaque contre un mur et elle me refuse sa bouche, c est son défi,
mais je l’enflamme car je sais enflammer les filles comme elle

tellement d’alcool dans le sang
tellement de folie dans le creux de mon regard

- je veux te baiser et je veux que tu suces ma queue, les filles comme toi
cherchent toujours les types qu’elles ne peuvent dominer.

-       c’est ça que tu aimes ?
-       non. j’aime quand tu t’enflammes, j’aime ce qui se passe dans tes yeux, il n’y a que les flammes qui comptent, regarde, je vais caresser entre tes cuisses

Et je le fais 

parce qu’elle attend que je le fasse !

pas parce que je suis soul et que rien ne m’effraie
           
Il y eu un jour une fille que j’aimais plus que la lumière.
            C’était une erreur.

            En attendant
            Celle là…
            …vaut son pesant d’or



Parce que rien n’est jamais simple, n’est-ce pas ?

Dans le style, la soirée ne s’annonce pas compliquée…

            il y a la fille aux yeux noirs qui me dit :
            « celle là, c est la pire salope de toutes les salopes
que je hais »

ok, je me dis, reste cool, la fille aux yeux noirs, tu pouvais l’aimer
mais elle n’a jamais voulu de toi… mais elle est toujours jalouse,
ne cherche pas à comprendre, les femmes sont comme ça, elles ne peuvent s’aimer entre elles
lorsque l’une d’elle mouille pour l’homme au milieu du groupe de femelles.

La fille que la fille aux yeux noirs hait, n’est pas la pire salope de toutes les
salopes, simplement, elle aime que les hommes se soumettent, son jeu
est donc différent.

-       Vince, me dit-elle, je ne te parle plus, tu m’excites, pourquoi tu me résistes ? tu es le seul qui résiste.
-       Parce que je suis Vince ma puce !

Et en début de soirée, il y a la fille de 21 ans qui m’écrit qu’elle sera dans
le sud demain et je dis, il y a une soirée ce soir, il y a des filles.

-       ne boit pas ! répond-elle 

La fille de 21 ans me connaît bien et je devrais l’écouter. Je crois que c’est
elle ma préférée, mais cela n’a pas d’importance, notre jeu nous éloigne, elle a fixé les règles, si je cours, je perds !

Alors
quand celle que la fille aux yeux noirs n’aime pas me file son numéro, je le note
et j’envoie un message en la traitant de soumise, après tout, je suis « Vince ma puce 
et quand je parle, ça t’excite »

-       je viens te chercher au restaurant samedi, murmure-t-elle
en partant.

Ca me va !

mercredi 18 décembre 2013

Je te prie d’agréer l’expression de mes sentiments très cordiaux

D’accord ma poule, tu n’aimes pas
trop mon style, ma manière d’écrire
            les mots que j’utilise et bordel
sans doute que c’est éculé, de parler
des femmes et de l’alcool et sans doute
que la poésie se doit d’être un truc
léger
et
éthéré
ok,
je vois où tu veux en venir,  si on doit
avoir mal faisons en sorte
que ce soit super romantique
n’oublions pas
l’amour est un sentiment
divin, quelque chose de pur
            très éloigné des choses
du sexe, tout au plus peut-on
faire l’amour dans un poème
            mais jamais on ne baise
comme des bêtes sauvages sur le plancher
            poussiéreux
            car on en avait trop envie
            pour perdre du temps
            à rejoindre le lit à baldaquin
            aux couvertures parfumées
mais
            vois-tu mon pote, en termes
d’esthétique,
plusieurs décennies de pratique de ce sport de combat
            qu’on nomme l’existence
m’ont appris que le triple coup de pied
sauté parfaitement exécuté dans le vide n’égalera
jamais
l’efficacité du crochet à la pointe du menton,
            ou celle du coup de genou
            au foie et ne parlons pas du coup
            du pied dans les couilles ni de la manchette
            à la gorge, mais le mieux, ce sont les coups
            en traitre, les couteaux plantés dans le dos, juste
            sous l’omoplate gauche,
il faut te faire une raison mon gars, les champions de kata
ne sont jamais
les meilleurs combattants,
dans ma réalité, on compte les coups
jamais les points, et l’amour… comment
te dire… me l’a déjà mise bien profond
j’y ai laissé ma santé mentale, aligné
cinq tentatives de suicide et écopé
d’un sérieux penchant pour la vodka,
les petits culs serrés, les chattes bien mouillées
 et les folies
en tout genre histoire d’oublier
que le gout de paradis précède toujours
une virée en enfer et qui dit virée
en enfer dit brûlures au retour,
            aussi ne compte pas sur moi
pour m’excuser de crier quand la douleur
            se met à danser sur mon âme,
la rage panse certaines plaies plus surement que le goût
salé des larmes, les miennes ont la saveur
                        métallique du sang et
si les femmes que je fréquente préfèrent
les griffures et les morsures, les claques
sur le cul aux tendres caresses et que cela contrarie ta vision
de la féminité, je te laisse toutes les douces, parfaites et bien apprêtées
épouses à la virginité annale
                         intacte,
comme toutes les morales, les religions
les règles de bienséance et l’obligation
de tirer son coup en missionnaire car je connais
trop bien ce qu’on trouve sous le vernis
de la perfection quand on gratte un peu et
la puanteur qui s’en dégage alors.
Crois-moi
je vais continuer à préférer ma moralité
de chat de gouttière lâché dans un wagon de chattes
            en chaleur
            mon style sans finesse, mes nuits
brûlantes arrosées de vodka et les filles faciles
ma seule et unique vérité
nait sur le clavier
quand vient le moment
de sortir mes tripes et de tout lâcher
sur le papier blanc
sans me soucier du prix à payer
ils te diront tous qu’écrire est une souffrance
je te répondrais que c’est vivre qui me déchire
et si ce joli poème ne trouve pas grâce à tes yeux
            tu peux toujours passer un peu de temps à m’embrasser le trou
                        du cul,
je ne suis pas
            de ceux qui trichent

Rentré du boulot

Je n’ai pas d’alcool dans le sang
ce soir
et pas d’amante dans le lit, elles viennent toujours
            quand la vodka a déjà tué mon corps
les choses ne sont jamais alignés bien
dans l’axe pour moi, jamais bien comme il faut
jamais au bon endroit au bon
moment,
faut toujours
que quelque cloche. Je pense un peu
à la gamine, 21 ans au compteur,
une facilité à utiliser son cerveau,
de la détermination dans tout ce
qu’elle entreprend
et bien sur, sa beauté
 c’est bizarre qu’une
fille comme elle puisse s’intéresser à
            un type comme moi. je suis en vrac
et rien
            ne semble cassé en elle. Mais c’est
ainsi puisque c’est elle qui décide, je connais
le gout de sa chatte et le
son de son plaisir, celui de ses rires aussi
            elle court sans doute déjà vers d’autres
aventures. et le vent et la pluie et le temps
            n’effaceront pas le souvenir de sa bouche
et le vent et la pluie et le temps auront ma peau
            et ma folie en guise de trophée et la fille
de 21 ans à toute la vie devant elle et moi,
                                                j’ai déjà gâché
                                    toute la mienne

mardi 17 décembre 2013

Des grains de sables dans une mécanique qu’il aurait fallu huiler plus souvent

on aurait pu appeler ça
de l’amour, ta manière de toujours
tout nettoyer
tout ranger
tout organiser et bien sur,
pas un gramme de poussière au
dessus de l’armoire, des caleçons
empilés bien en ordre dedans,
mais je me souviens, de
l’impression de vivre dans
un musée
et de tes reproches et
des engueulades, car question
nettoyage, j’étais loin
d’être
au top
pas vraiment sujet
à la maniaquerie,
alors bien
sur, je l’avoue
avec tout le respect
que j’ai toujours pour toi
aujourd’hui,
et  toute
cette immense tendresse
qui
a
remplacé
ce foutu amour
sans doute que l’histoire
aurait duré
plus longtemps
s’il y avait
eu
moins de cris
moins
d’importance donné
            à tout ce qui avait
trait au nettoyage
            de l’appartement
et plus
de bonnes parties de baises
            bien folles !

Voilà toute la leçon que
j’ai tiré
de notre relation, ça et
aussi qu’une fille aussi
            belle et extraordinaire
 que toi
            pouvait aimer
            un type
            comme
            moi
malgré tout