dimanche 29 mai 2011

Il y a du sang sur les murs de ma prison mentale

En chien de fusil
sur le sol
à
maltraiter
mon âme

Comme si
je voulais
hurler
avec
une lame
De
Rasoir
Au fond de
La gorge

la
Folie
Courre
Dans mon
cerveau,
Elle se cogne
Aux murs
 
Ouvrir les yeux
est une
souffrance,
les fermer
un
suicide

Je sais bien
que
le soleil
ne brille jamais
pour les
        perdants

Maux d’amour

Il y avait les lumières
De la rue
Qui se reflétaient
Sur ton corps
lequel remuait
doucement
Sur le mien
Et ta
Voix qui murmurait
        Fais-moi un Enfant
        Laisse toi
        Aller en moi,
Ce que j’ai
Fait

l’Enfant
N’est jamais venu
mais ce sont
Les plus beaux
Mots
D’amour
Qu’une femme
Ne m’ait jamais
Dit,

Va savoir
pourquoi
Ce soir
Je pense à
Tout ça

Le temps
A passé
d’autres
Corps
se sont
allongés
près
de
mon
coeur

Tout ça est si loin
Tes dents jaunissent
Tu as coupé tes cheveux
Ta peau
Se ride
Nous finirons par être
Vieux
Nous somme déjà
Deux inconnus
qui se sourient
à peine lorsqu'ils
se croisent
dans la pénombre
de nos
Vies

Je préfère
Que mes souvenirs
S’estompent comme le
Rose du soleil
Couchant
Quand la nuit reprend
Ses droits

mercredi 25 mai 2011

Les boxeurs savent qu’il faut tenir le centre du ring et ne jamais se laisser acculer dans les cordes

         J’ai couché avec ce type hier,
dit la jolie
Brune
assise dans
son bain chaud,

        on s’est battu pour avoir le dessus,
        je lui ai donné des claques
        dans la gueule et des
        coups de pieds
        sur le torse pour
        gagner, à la fin
        il m'a fait, "je veux jouir dans ta
        bouche" et j’ai accepté, mais
        j’ai tout gardé et je l’ai
        embrassé pour
                lui
         rendre, puis au retour,
                dans sa voiture
         j’ai appelé ma copine,
        celle qui tient mes comptes,
        afin qu'elle le
                rajoute
        sur ma liste,
                et il n'a rien dit
                et je pensais
        vraiment ne jamais le
        revoir tellement j’ai été
                méchante
        mais il m’a rappelé
        tout à l’heure pour savoir
        quand on se voyait, c’est
                étrange, plus je les
        traite comme des
                chiens
        plus ils reviennent !

        C’est pareil avec les femmes
Je réponds en riant,
                il ne faut
        jamais être gentil, ça ne marche
                que comme ça

Elle connaît la vérité

Je la connais aussi

Et tel
        Le Peintre fou offrant son oreille tranchée
à une catin prénommée
        Rachel

ceux qui ont passé leur vie à courir après un rêve
et finis par s’asseoir sur un rocher, seuls,
pour
        verser de brulantes larmes,
         toutes leurs larmes
ceux qui se noient dans l’alcool,
Ceux qui s’abrutissent de cachets, de drogues
ceux qui se brûlent dans l’écriture, la peinture
la musique… et jamais n’arrêtent de Créer
avant que la
                  folie,
ou la mort les
        prennent
ceux qui partent au bout du monde chercher
        un vain salut
ceux qui se délivrent de leurs propres
        mains,
dans le creux de la
        nuit
        car ils ne peuvent étouffer les
                 cris
de leurs cœurs
        déchirés

Ceux-là
CONNAISSENT la vérité

        L’amour est un mensonge

Seule compte la manière de
        jouer

mercredi 18 mai 2011

Seules les dingues peuvent m’aimer

Et je suis ici et le ciel
Est rouge
Et le soir
Me vole ma raison
Et les femmes sont absentes
Et l’alcool est comme
De la lave et je me demande
Qui pourrait jouer
Une mélodie bleue
sur le piano
De ma vie

Un matin
Il y a longtemps,
je me suis réveillé
Et ma première pensée
fut

        Merde je suis encore vivant

Et je regrettais VRAIMENT
l'échec de ma mise à
mort

Dire qu’un seul cul
a failli m’effacer de ce monde

d’accord
c’était quand même un
joli cul
mais où sont
les autres ce soir ?

j’ai besoin de repos
et de toute façon
Seules les dingues
Peuvent m’aimer
Et il devient dur
De les abuser elles
aussi,

Car même les dingues
Rêvent d’un bon mariage,
D’amour
De maisons
Et de stabilité

        la peur de tout perdre
        Plus présente chez elles que
        Chez d’autres,
        Voilà ce qui les rend
        folles

Quoi que j’en dise,
Celles-là connaissent mieux
la réalité de l’existence

Et il y a du sang qui coule
Des murs gris
Et les mouches elles mêmes
Evitent de s’y poser
Et les araignées partent
En courant
Mais où est donc passé ma raison ?
Partie avec les bouteilles vides ?

Dans mon cas,
les femmes sont trop
        souvent
comme l’alcool
Passée l’euphorie de la nuit,
Le réveil est dur

Mais on ne sait jamais
Il en existe peut-être une plus
Terrible
Que moi

Et ses cheveux couleront le long
De son dos quand elle dira
        Prépare toi !
Et elle portera des étoiles
Dans ses yeux
Et sa voix chantera
Lorsqu’elle viendra

Et peu importe
qu’elle
embrasse
mes paupières
afin de
masquer
l'instant

elle lèvera le
couteau

Qu’elle porte
le coup droit
au cœur

Et qu’on en finisse

Quelque soit le bar où je me cache elles retrouvent toujours ma trace

Je les connais
Je les vois venir

Elles sont exhibitionnistes
ou
Nymphomanes
Ou
juste folles

Elles allument le
Feu à chacun
De leur pas

En manque d’Amour
En manque de tout,
Elles sont là
Viennent danser
sur mon cœur

Toujours dans les rues
Toujours dehors
Il ne faut ni les attendre
Ni vouloir
Les capturer

C’est toujours moi
Qu’elles repèrent
Toujours à moi
Qu’elles parlent
En premier

Je ne sais pas ce qu’il leur
Manque,
Mais c’est comme
Si je le possédais

Tu es fou
Me disent elles

J’écris des poèmes
Je réponds

Elles éclatent de
Rire
Et les étoiles
Plaident non
Coupable et
Je suis
presque
Sur
Qu’elles se
parjurent

mardi 17 mai 2011

Comme un pilote d’avion de chasse qui aurait survécu au crash de son appareil

Je me
suis
fait
Abattre
En plein
vol
Une
fois

L’Amour

Tout à
coup

n’était
plus
comme
Boire le
Sang du
Christ
Et trouver
La paix
Eternelle

Celle là
Part fumer
une cigarette
dehors
et je sais
que tous
les
fumeurs
de
l’instant
vont
tenter
de
me
la voler
avant même
que je ne l’ai
eu mais
je
reste
assis
au
comptoir

j’ai un
verre
et on
ne meurt
qu’une
fois

La fin de soirée

Je n’ai pas beaucoup
De seins, mais mes fesses
Sont jolies
Dit-elle

Puis elle nous montre
Sa délicieuse
Culotte violette

Je pense que je vais
Très certainement
Tomber très amoureuse de
Mon copain ,
Nous sommes ensemble
Depuis trois semaines
Sinon je t’aurais embrassé
Toi ou lui
Ajoute-t-elle en nous
montrant
du doigt
moi et
un
autre

Je l’abandonne pour aller
Flirter rapidement avec
cette brune
Aux yeux verts
Que je n’avais pas vu
Avant

Puis je reviens
Et nous parlons
En mangeant
De la viande
Et des frites
En guise de
Petit déjeuner
Et j’oublie quel
est le sujet
De la discussion
-surement le sexe ou
l’amour -
Car j’ai vraiment
Beaucoup
Trop bu

Il est sept heures
Du matin
Les gens se lèvent
Pour partir au travail
Nous sommes
mardi

samedi 14 mai 2011

Tu devrais te dépêcher

S’allonger
Près de ta peau
Et caresser ton cœur
Sans doute
Que cela doit
Etre bon
Fou
Divin

Comme
un ciel rose
Et des nuages verts
Une pluie chaude
Un hiver au gout
De guimauve

Mais jamais
Tu n’appelles
         et

je connais
L’attrait
De l’alcool
Pour tromper
La solitude

Mais jamais
Tu ne viens
        et

moi je sais
Toutes celles
Qui attendent
A chaque coin
De rue
Des histoires
D’Amour
Du sexe sans
Histoire(s)

Des cœurs solitaires
Pour mon âme
farouche

Il y a mes démons
Qui courent
Dans mes veines

Je mords
La vie
Je mords
La vie
Je mords
La vie
        et

elle crie
son Plaisir

Tu n’es pas


Tu ne seras pas
Mon amour

je devrais
Hurler à la lune
Ma souffrance et
Ma
Folie
Mais je ne suis pas
De ceux qui
attendent

Je connais
Pas loin
Une brune
Qui cherche
Quelque chose
Que je peux lui
Offrir

Regarde
Je vis les poings
Serrés
Je suis en train de
T’oublier

Toi, quelque part sous les brûlures

He jolie fille
Tu ne voudrais
Pas pisser un peu
D’Amour
Dans ce récipient
Creux et abimé
Que l’on nomme
Mon
Cœur

Hé tu sais,
Je t’ai dans la
Peau
Et je n’aime
Pas ça
Tu sais
J’avais
Dit
Plus
Jamais
Oui
C’est
Vraiment

Ce
Que
J’
Avais
Dit........

jeudi 12 mai 2011

Le guerrier tombe l’épée à la main

Tu as perdu bien des guerres
Bien des batailles

La plupart
Contre toi-même
ta folie
tes démons

tous tes combats
Ne sont que des incendies
Dans le désert

tes blessures
Saignent
Quand tu te lèves
Sous l’orage

les dieux
attendent que
Tu t’écroules en
Brave
mais
Tu es déjà
Mort
Ils devraient
s’en souvenir

torse
Nu dans le vent
Ce regard
Rempli de sang
Et la folie
Qui coule
Des blessures
Et les morceaux
D’âmes qui
S’enfuient
Dans la tempête
sont ce qui te
rend
dangereux

Le guerrier
tombe
l’épée à la
main

La blonde aux yeux dorés a dit non

Elle ressemble
A cette pépite
Qu’on cherche
Dans les rivières
Jour après jour
Sous la pluie
La neige
Ou le soleil
De plomb

Ses cheveux sont
Or et ses jambes
Interminables

En secret
Je la tenais caché
Quelque part
Sous ma peau
Depuis quelques
Temps

Mais la blonde aux yeux
Dorés a dit
Non

Elle ne sera pas le vent
Frais
Qui souffle sur mes
Brûlures

Alors
maintenant
Je lui dit
        Sors
de ma Peau,
        Sors de là
Va ronger l’âme
D’un autre que moi
Un qui t’aimera
moins
Que tu n’appelleras
Jamais magicien
Et qui t’offrira des
Larmes là où moi
Je vole les Rires

Et je lui dis
        Sors
        et laisse
Moi m’enfuir
Loin de ton humour
Et de ton sourire
Et de tes jambes
Ah tes jambes
Et le doré
De ton regard
Aussi

Je lui dis
        pars
Va dévorer un
Autre cœur
Il ne reste
Plus grand chose
Du mien
Pas de quoi
Nourrir une
Lionne comme
         Toi,
         affamée

        Pars
Et fais les tous
Ramper
Ne baisse jamais
Tes yeux dorés
Et soit celle que
J’aurai pu aimer
à en mourir
encore une
fois

Mais, bien
Qu’elle ait dit
Non,
elle
Reste
Planquée
Quelque part
En dedans

          sa Jolie Lueur
         se dissimule
        derrière mes ombres


Je tire à vue
Sur son fantôme
Et pourtant,
je n’arrive
        pas
à la chasser
De moi

Et elle
dévore
Ma peau
Et mon
        Âme
Et ce cœur
Qui avait promis
de ne plus jamais
battre
l’enfoiré !

Sur la route et ailleurs tu étais mon Amour

On prenait la route
Et je mettais ma main
Entre tes cuisses
Là où c’était toujours
Chaud et humide
pour moi
La musique
D’Anouk
Résonnait
Sur l’autoradio

Tu prenais mon sexe
Dans ta jolie bouche
Et je conduisais
Ainsi

Tu disais que j’étais
Fou
Que tu m’aimais
Et tu étais
Mon Amour
Mon Amour
Mon Amour

Une nuit tu as
Oté tes
Vêtements et
Tu es monté sur
Moi
On était sur
La route
On roulait

Et je ne me souviens
Plus si Anouk
Chantait
Pour nous à
Ce moment là
Mais si elle l ‘avait su,
Elle l’aurait fait

C’était dangereux
Et nous aimions
Ça
Autant que cet Amour
Qu’on faisait
A notre manière

C’était notre liberté
Notre univers
Nos rires
Et nos étreintes

Tu étais mon
Amour
Mon Amour

Soixante kilos de poule mouillée

Ce type pesait dans les soixante
Kilos
Et il sortait avec une brune
Plutôt mignonne et complètement
Cinglée

Quand leur histoire s’est
Terminée
Il n’a pas compris tout
De suite et
il l’a tabassé
Deux fois,
-Des coups et des larmes
En guise de cadeau
De rupture - et
quand on m’a raconté
ça
Je me suis souvenu
Qu’il ne se battait
Jamais en boite
Mais préférait
courageusement offrir
un verre à ceux
Qui l’emmerdaient
D’après ce qu’il
M’avait expliqué
un jour

Seulement la deuxième
Fois, son ancienne
Petite amie s’était
mise
Avec un autre
Et celui-ci est venu
Un soir
Avec un de ses potes
Et il l’ont chopé
Sur un parking
d’hypermarché
et ils s’en sont donné
à cœur joie
lui mettant des coups
de pieds dans la tête
et bien que je ne cautionne
pas le « deux contre un »
je dois avouer n’avoir
éprouvé aucune compassion
quand on m’a raconté
les bosses qu’il
avait sur le crâne
pas plus que je ne l’ai plains
quand quelques années
plus tard celle qu’il avait
épousé s’est barrée
pendant qu’il bossait
avec sa voiture
son pognon et ses meubles
ne lui laissant en tout
et pour
tout
que le loyer à payer

En tout cas
Et pour autant que je
Sache,
Il n’a plus jamais touché
Celle qu’il avait frappée
Avec tout le courage
De ses soixante
Kilo

Je suis dans l’arène mais je ne suis pas celui qui porte le brillant pantalon moulant

Je vis dans une petite maison
Sans jamais être sur de
réussir à payer
Mon prochain loyer
Mais en ce moment
J’y parviens
Et cela surprend
Peut-être ma propriétaire
Ou ma banquière
Autant que moi

Les types comme moi
Se suicident ou
Finissent en haut de
L’affiche et j’ai
Préféré jeter tout ce qui
Ressemblait à une corde
De près ou de loin

Je ne suis rien
Et je m’en fous

Je vis dans une petite
Vie
Sans amour
Ni carrière
Ni argent

Et je ne crois plus
Aux femmes
à leurs corps chauds
Et leurs promesses qui
Sont comme du sable qui
Coulerait entre nos doigts

Les femmes de ma vie
Vivent avec l’homme de leur
Vie ou avec un autre,

mon Amour s’est
Trouvé un autre
Amour

        et
        personnellement
le prix à payer
me semble encore
trop élevé

Je suis seul et
Je m’enfuis
Dès qu’une demoiselle
Un peu trop jolie
        pointe
Le bout de ses seins
Trop près de mon
        Cœur

Tout ça ne mène à rien
        et
La vie ne mène à rien
d’autre
que quatre planches
Six pieds sous terre

Mais
La semaine dernière,
Une blonde aux yeux
Bleu verts de
Vingt ans s’est appuyée
Sur moi.

C’est dingue toutes ces filles
Qui viennent vers toi, tu connais
Que des bombes a-t-elle dit.

Il y avait du respect dans sa voix

Et le mardi d'avant
Une brune avec des seins
Enormes a dit à une blonde
Avec des seins énormes
Que j’étais le meilleur coup
De la ville
Et deux filles très belles
De moins de trente ans
M’ont invité à leurs fêtes
D’anniversaire
La semaine prochaine et
Peut-être
Que je pourrais finir
Dans le lit d’une
De leurs amies
Car la vie est
ainsi

L’amour n’existe pas
Mais
Le sexe si, et
Il arrive parfois que
le taureau
Reparte avec les
Couilles du torero
Au bout de ses cornes.

lundi 9 mai 2011

On ramène des brûlures de ses visites en enfer

Ils ne comprennent
Pas ma folie
Mais ils ne voient plus
Qu’elle
Et ils sont là
Tous et Toutes,
à demander doucement

- Pourquoi es tu ainsi ?

Ils n’ont jamais
vu
mes nuits
Et mes jours
- Chaque jour
- Chaque nuit
- Chaque seconde
Quand le feu
Me consumait
Et que le vent
Attisait les
Flammes

Une fille aux
Lêvres roses
m’offre un
Sourire
Et je voudrais
Lui répondre
mais…

Désolé bébé
mon cœur est
une maison
close
où j’ai
enfermé mon
Âme de
Putain

Presqu’un vieil homme au crâne humide

Entre deux âges
Presqu’un vieil homme
Au crâne humide
Allongé dans un bain
Brulant
Pour tuer le froid
Qui envahit mon
Corps

Avec le ventre qui
Pousse
les cheveux qui
Tombent
Des tatouages qui
Signifient
diverses choses
à mes yeux

Un esprit dérangé
et le désir de ne
Plus connaître
L’enfer

Ne jamais se laisser
Approcher
ne jamais risquer
la capture

Des chattes,
Des culs
Et des seins
Suffiraient

Des corps de
Tueuses au sang
Chaud

Et tant pis
Si celles-ci
ne possèdent ni Âmes
Ni Cœurs

Juste des talons hauts
Et de la lingerie
Rose
Sur des peaux
Douces et parfumées

Qu’elles soient donc
Comme des araignées
Dans des toiles
Aux fils tranchants

Et tant pis
Si
la solitude
Embrasse mon
Cou de ses
venimeuses
Lèvres dès
Qu’elles refermeront
La porte

Les flammes dévorent
Ceux qui tentent
D’apprivoiser le
feu

La folie c’est
croire
Qu’on peut aimer
Deux fois

samedi 7 mai 2011

Le sang du PoèTe est son encre

                        brûle
                       ton
                     Âme
                    dans
                   les
                  flammes
                 de
                ton
               enfer
              intérieur

            et

          couche
         tes
        cris
       de
      souffrances
     sur
    d’immaculés
   lits
  de
 papier
blanc

vendredi 6 mai 2011

J’ai besoin d’une Rolls-Royce

J’ai besoin d’une Rolls-Royce
cabriolet aux
Sièges blancs
d’un costume noir et d’une
chemise rouge
sang

J’ai besoin d’une Rolls-Royce
Et d’un mannequin russe
Aux yeux verts
nue sous
Une robe courte en
Train de boire de
la Vodka à
la bouteille
Sur le siège
passager

Et alors
je prendrai
Des photos de nous
En train de dévorer
La Route et nos
Vies

Je déclamerai
Des PMes hallucinés
Et fous
En haut
Des montagnes

Je me soulerai sur
Des plages
Désertes

Je vomirai du champagne
Dans les toilettes
Des stations
Services

J’insulterais
tous les uniformes
De toutes les polices

J’ai besoin d’une Rolls-Royce
et
d’un mannequin russe

Je la veux
Nue Folle et Dangereuse
sous une robe courte
Et donnez lui un revolver
pour qu’elle puisse menacer
De
Me tuer et
Tirer
En l’air tout en versant
Des larmes de
désespoir
Car je l’aurai trompé
avec une Serveuse
ou une Actrice

J’ai besoin d’une Rolls-Royce
car
l’attitude compte plus
que ce que tu es,

J’ai besoin d’une Rolls-Royce
car
le Succès c’est la Voiture,
le Fric et la Fille

- Il me faut la Voiture le Fric et la Fille-

Et ici
tous
Diront que
Le Succés a
eu
Ma peau et
Mon âme
Que mon cul
Se tend
Pour un billet
Jaune

Mais l’Amérique
M’adorera et
La traitera de pute
l’Angleterre
s’interrogera
le Japon criera
au Génie
et
la Russie
Fera de moi
Une idole
Et d’elle une icône
Et nous pourrons
vivre à Berlin

J’ai besoin d’une Rolls-Royce
et d’une beauté russe
aux yeux aussi Verts
Que la folie de l’AMOUR
ultimE

Sur une route d’Espagne

tu as relevé ta jupe
        oté
Ta culotte
       posé tes jambes
écartées
       Sur le tableau
De bord

        "Je fais bronzer ma foufoune"
as-tu déclaré

J'ai tendu la main
        Pour la caresser
Tout en conduisant de l’autre
        Et tu m’as laissé faire
En souriant,
        les paupières baissées
Sur tes yeux verts

Le soleil souriait
        Et l’été était mon
allié

Billy Idol a contribué à l’amélioration de ma vie sexuelle

Billy Idol avait
Dit dans une
Interview qu’on
Pouvait baiser
Sur sa musique
Qu’il le savait
Car il avait
Essayé

Et du coup
J’avais mis
Une cassette
Dans le poste
Et toi et moi
On avait tenté
Le coup
Et oui
Effectivement
Il avait raison

De la chevrotine dans le crâne de mes démons

Je suis assis
Et la vodka
Ne me manque pas

Il y a des anges
Qui volent
Et dégomment
Les démons
Au fusil à
Canon scié

Pan Pan Pan

Les coups
De feu
Résonnent
Les démons
S’écroulent
Fauchés
Plein vol

Pan Pan Pan

Le sang noir
Coule sur
Les carreaux
Jaunis.

Pan Pan Pan

Encore un au sol

Pan Pan Pan

J’aime ces instants
Où je crois pouvoir
guérir

La punk rousse avec des taches de rousseurs de ma jeunesse

La plupart ferment les
Yeux
Quand ils devraient ouvrir
Leur gueule,
Mais pas toi, tu as
La tête remplie de combats
Pour la justice,
Tu es habillée en punk
Et tu fais tourner tes
Pétitions que je signe
Au stylo bic
Le plus souvent tu réclames
la libération de prisonniers
politiques
Mandela et d’autres
Incarcérés au nom
De la folie meurtrière
Des hommes,
Rarement des
femmes

Tu es intelligente
Belle rousse et
Folle
Nous avons dix huit ans,
Et je ne t’ai jamais revu
depuis cette époque


Le temps a pissé au visage
De notre
Jeunesse mais
Je me souviens de toi
Et je me demande
Si tu as gagné
Quelques unes de tes batailles
Et sans doute que oui
Et le monde est meilleur
Grâce à toi
Juste parce que tu as
Eu le courage
D’essayer

mercredi 4 mai 2011

Le sang sur mes coupables mains

Le monde ne chante pas pour
Moi
Ce matin
Ni ce soir
Ni tout à l’heure

Je me souviens

D’un amour
Qui valait le risque.

D’une vie brisée sur
le carrelage blanc du
destin

d’un cœur de cristal en
mille morceaux
brillants
sous un
soleil écarlate

Et les Dieux
Et les Déesses
Et les Anges
Se moquent
Les femmes se moquent
L’oiseau moqueur se
Moque

Ce monde est étrange
Ils voudraient tous être
Des tigres
Et sans doute le sont-ils
Le tigre est un animal qui
Attaque sa proie dans le
Dos

Je me souviens d’un enfant
Qui guettait le sourire
De sa mère
De ses cheveux blonds dans
Le vent et
de sa tête remplie de rêves
(Déjà une méthode pour fuir
ce monde)

Il ne connaissait rien
Du sang sur les murs
Rien du sang
Sur les mains

lundi 2 mai 2011

Etats des lieux

La raison a fui cette
maison close qu’est
mon crâne

Les murs ne me protègent
Plus
Et mon esprit est une
prison

la Vie griffe ma peau
Et le sang coule
des blessures

Je taillade mon âme
Avec les morceaux de
verre
de ce cœur brisé

Les mouches volent
et
le Soleil semble
inutile

Poème pour un Homme qui mérite le bonheur à chacune de ses respirations

Mon père est passé aujourd’hui
Avec son sourire et ses cheveux
Grisonnants

Nous discutons quelques minutes
Puis il repart dans sa voiture
Blanche emportant avec lui
son beau sourire

Et je ne sais toujours pas lui
Dire
Tout cet Amour en
Moi

Etre à nouveau un enfant
De cinq ans
Pouvoir courir,
Sauter dans ses bras
Et dire Papa je t’aime