jeudi 30 décembre 2010

Comme un chien sur une route froide

Tu connais les routes froides
Et les hivers
        interminables

Comme un bloc de pierre
Accroché à tes pieds ta
Solitude t’empêche de nager
Tu voudrais hurler
Mais tes poumons sont
        noyés

Le temps a passé et la mort
Approche à grands
        pas

Tout ce sang versé sur le chemin
Tout ces mots
Tous ces cris
Toutes ces fois où tu as voulu
        mordre

Tu baisses la tête et tu attends
Il faudra bien
Que renaisse en toi cette envie ce
        besoin

griffer jusqu’au sang,
le visage de ton
        existence

La lesbienne et le pornographe

Nous sommes au restaurant,
La lesbienne et le pornographe

La même âme
Le même cœur
La même folie

Nous parlons poésie et du joli cul
Des russes aux yeux verts

« Tu sais dit-elle j’aime aussi les blondes maintenant »

Je n’ai rien contre l’idée.

mardi 28 décembre 2010

Lorsqu’elles partent

Il coule du sang de ton regard
On a violé ton âme
Dévoré ton cœur en riant
tu te demandes
Ce qui te rend fou
Tu connais les réponses
Tu refuses de les entendre
Tu cloues ton bonheur
Sur la porte de ton enfer
Personnel
Le room « sévices » t’apporte
tes souffrances sur un plateau
D’argent
Tu voudrais courir au bout du monde
Mais là bas aussi,
Tes larmes videront tes veines

vendredi 24 décembre 2010

Ne me laisse jamais

Ne me laisse jamais

Trouer ton bonheur
Déchirer ta passion
Pisser dans la bouche
De ton amour

Je suis de ceux qui cassent
Tout
De peur
De tout
Perdre

Ne me laisse jamais

Courir loin de toi
M’évader
M’enfuir
Et si je dois hurler
Alors couvre ma bouche
De tes douces mains

Je suis de ceux qui passent
loin de tout
de peur
de se brûler
s’ils se laissent approcher
de trop
près

jeudi 23 décembre 2010

Souffrance et passion

Tu éclates continuellement ton cœur
Sur le mur de leurs désirs.
Tu choisis avec circonspection
Ceux qui te briseront

Souffrir c’est ta drogue,
Tu suces sur des banquettes en cuir
Ce que tu avales a le gout amer du chagrin

Tu me demandes de t’aider
Mais le problème c’est ta tête
Qui refuse de réfléchir
Et ton cœur
Qui confond souffrance et
passion

Tu suces sur des banquettes en cuir
Ceux que tu avales se nourrissent de toi

Et tu les laisses
faire

Caresser ta bouche

Je pourrais parfois venir
Embrasser ton cou,
Caresser ta bouche
Te dire que je t’aime
Mais tu me connais,
Je déteste mentir

mercredi 22 décembre 2010

Le souffle chaud d’une putain sur le bout de ma queue

Il arrive que la solitude noie mon cœur
Mon âme et mes yeux

Emporté par le besoin d’une autre
Je me demande si je pourrai
Simuler le grand Amour
Comme si de rien n’était
Avec une qui, jour après jour
Resterait une inconnue

Où si parfois, j’aurais besoin
Du souffle chaud d’une putain sur le bout de ma
queue
Pour tenir le
coup

Cher Monsieur Dan Fante

Cher Monsieur Dan Fante,

Je ne prend pas la plume pour vous ennuyer
Avec ce que j’écris où mon évident manque de
        talent,
Mais pour vous remercier
Pour toutes les fois,
Où vous posez sans tricher
Vos tripes sur le
        papier
Avant de vomir votre alcool et vos souffrances dessus
Pour ensuite colorier le tout avec le rouge du sang
        versé
Dans les rues grises de L.A à New York,
Dans des amours
        impossibles
Sous la pluie froide ou le soleil insensible,
Sur des canapés crasseux ou des sièges en cuir
Pour toutes les fois où votre rage et votre obstination vous
        poussent
A graver sur la page blanche chacune des entailles de votre cœur
ces moments où la vie vous a découpé en morceaux saignants
Avec un scalpel rouillé à la lame émoussée sans aucun
        états d’âme

Vous ouvrez la route selon votre désir
parfois à coup de
        machette,
Parfois avec la précision d’un horloger suisse
        sobre,
Nous goutons votre sang et
Vous nous enseignez le
        courage

D’autres viendront grâce à
        Vous

mardi 21 décembre 2010

Laissez les Putains danser sur mon cadavre

Laissez les Putains danser sur mon cadavre
Piétiner mon corps froid de leurs talons noirs
Comme cette obscurité où je me suis abimé
Laissez les chanter la victoire
Tant pis si elles ont dépecé ce qui fut moi
Dévoré mon cœur
Griffé mon âme jusqu’au sang,
Avec leurs ongles rouge comme cet enfer
Où je brule si souvent

Laissez les Putains danser sur mon cadavre
Pisser dans cette bouche morte qui plus jamais
N’embrassera leurs culs parfaits
Ne mordra le creux de leurs épaules
Ne prononcera les secrets mot de passes
De leurs cœurs enfiévrés

Laissez les Putains danser sur mon cadavre
Jusqu’au petit matin
quand leurs yeux brilleront de mille feux
Dans le soleil levant
Comme brille mon âme de putain
Quand elles me parent de leur amour fou
Incendiaire et
destructeur

Ta quète

Ils te veulent tous,
Affamés de ton cul de ton corps
Souple et chaud

Ton regard n’est que flammes
Qui les consument
Toi tu marches
Reine de ton monde

Et parfois tu viens
T’accrocher à mon bras

Tu danses dans la rue
Et tu chantes,
Personne ne chante aussi faux que toi
A part moi peut-être

Tu ris et tu déclares
Que ce que tu fais n’as pas d’importance
Que ce que ce qui compte c’est
Que tu sois avec moi,
Mais tu n’es pas avec moi

Femme de personne
Tu appartiens
A tous ces regards brillants,
Qui enflamment tes reins,

Il est si bon pour toi d’être désirée

Tu sais ce que tu veux
Tu l’auras et moi
je ne suis qu’un minuscule diamant
Posé sur le chemin de ton Graal

Lâcheté

Sur le bord de ma route, j’abandonne
doucement ton cœur blessé
de peur qu’il rende son dernier souffle
au creux de mes mains
d’assassin

Se réveiller

De ce cauchemar qu’est ma vie,
Je ne suis plus effrayé à l’idée
De me réveiller

Viscéral

Chercher le feu

Viscéral besoin de se consumer

Un peu plus d’Amour

Il nous faudrait un peu plus d’amour
Pour clouer au mur les nuits sombres
Le froid
Un peu plus d’amour
Pour apaiser la folie
Recoudre nos veines
Recoller nos cœurs
Un peu plus d’amour
pour colorer le gris de nos amours
un peu plus d’Amour,
pour nous,
si fatigués
d’hésiter

lundi 20 décembre 2010

La Putain Folle

La Putain Folle écrivait de jolis poèmes lorsqu’elle a commencé à vendre son cul
un bon prix un soir elle est venue s’asseoir sur mon lit avec ses yeux verts et ses sourires à la
fraise « je ne t’aime pas » a-t-elle déclaré « je te donne juste ce dont tu as besoin » et
lorsqu’elle a voulu partir je l’ai prise par les cheveux « tu es ma pute et tu vas m’obéir » j’ai
ordonné ses yeux verts se sont allumés et elle s’est agenouillée devant moi plus tard elle a
dit « c’était une façon très intéressante de le faire » puis un autre jour elle a rougi quand
elle a su que je savais depuis le premier soir pour tous ses amants et pour le feu à son
cul de Putain Folle et comme ça ne me touchait pas elle a eu encore envie de moi alors dans
une salle de bains j’ai claqué fort ses petites fesses et ses yeux une fois de plus ont brillé car
elle adore ça et je ne l’ai plus revu pendant deux ou trois ans puis j’ai reçu un courrier où elle
disait qu’elle n’écrivait plus de poèmes mais qu’elle aimait sa vie

Deux jours que je pense à elle bien que je sois persuadé qu’elle est folle

Bien sur que je rêve d’une fille comme toi
Avec ton sourire
Et peut être ton regard,
Tes cheveux longs,
Et ton désir de
Briser les vitres de ma voiture
A coup de talons

Un rire dans le vent d’hiver

Voici venir le temps de la folie,
Se ronger les veines
Pour que jaillisse la vie,
Et que la mort nous emporte

Voici venir le temps des sourires
Des caresses
De la joie
Du vent dans les cheveux,

Toi et moi
Toi et moi
Oui,
Voici venir le temps de toi et moi
Mais qui es tu ?
Un rire dans le vent d’hiver ?

En attendant

Je sais que je suis instable,
Dévoré par la fièvre
Le feu,
Prêt à tout pour un peu
D’aventure,

Evidemment, je ne crois plus
A l’amour,
Même si l’Amour,
C’est de la folie à l’état pur
Et que la folie,
C’est môn sang, mon cœur et mon âme

Surement que tout ça finira
Un jour ou l’autre,
L’âme se libère des chaines
Le cœur cesse de battre et
Tout peut recommencer

En attendant
Aussi tard que je veille
La nuit ne m’apporte pas la paix

Entre nous

Tous ces regards
perdus
Tous ces rires
envolés
Tous ça n’a donc servi à
rien
Tenir nos mains comme on tient à
la vie

Florilège 141

C’est arrivé ce matin dans la boite,
Une revue de poésie
Classe,
Renommée
Un peu de mes mots et ma folie quelque part
A l’intérieur
Wow j’ai dit, c’est donc ça, la première fois

Parfois le vent souffle dans le sens du courant

Au bar

Nous sommes au comptoir
L’alcool et les rires se déchainent
La lumière jaillit
Les dieux nous offrent un peu de gaité
Dans la nuit,
Nous en abusons

dimanche 19 décembre 2010

La blonde au comptoir

Tes cheveux blonds coulent sur ton dos
Soulignant la cambrure parfaite
De tes reins,
Le sol s’embrase lorsque tu marches,
J’aime ton visage, le son de ton rire
La manière dont tu regardes,
Le feu dans tes yeux,
Ta dureté à fleur de peau
Il doit être si bon de t’allonger
Et de tuer tes démons à coups de caresses

samedi 18 décembre 2010

Ces ombres en moi

ces ombres en moi sont comme un vent de folie soufflant
sur le régulier battement de ton cœur je sais que jamais
tu ne pourras imaginer poser tes mains sur mon visage
ma démence t’effraie bien que je puisse sans doute dévoiler
des parties de moi dont tu ne soupçonnes même pas l’existence
mais je ne laisse plus personne approcher chien fou je me
contente de ronger ma laisse et d’aboyer ce qui est mieux pour
ma santé mentale tandis que toi tu cherches un amour au visage parfait
en oubliant toute les fois ou tu t’es consumée pour ceux qui te l’ont
promis toutes ces fois où stupidement tu les as
crus et c’est parfois étrange pour moi de t’entendre parler
de tous ceux qui t’ont brisée jamais de ceux qui t’ont
offert des rires et des cris de plaisirs sous les étoiles,
comme si cela ne t’était jamais arrivé comme si tes
yeux verts n’avaient connus que les larmes

vendredi 17 décembre 2010

Recroquevillé contre un mur

Recroquevillé contre un mur
En tête à tête avec ton ombre
La folie danse au creux des tes mains
Tu voudrais ronger tes veines avec les dents
De tes ongles arracher ton âme de ce corps
brulé par les moyens dont tu uses pour fuir

De ton cœur il ne reste rien sinon
Un trou noir
Là où la balle perdue a traversé
Pas même une cicatrice pour te souvenir
De tes amours

Cela n’a jamais été facile
Toutes les fois où tu es tombé
Les ailes en flammes,
Toutes les fois où tu es reparti à l’assaut
Des murailles
C’était un pari,
Dangereux et fou
Croire que tu pourrais finir autrement

A trop embrasser le feu,
Tu t’es réduit en cendres grises et
maintenant
Recroquevillé contre un mur,
Ton ombre ne te reconnait plus

Jolie fille

Je sais que ça n’a pas été facile pour toi
D’arriver là
Et de tenter de préserver tout ce
Qui était toi,
Toi aussi tu as payé le prix,
Mais tu devrais voir ta manière de marcher
Ils se retournent tous sur ton chemin,
Tu as des étincelles au bout des doigts
Chacune de tes caresses
Provoque un incendie
Ton sourire est assassin
Il les fauche en plein vol,
Ta beauté
C’est ton pouvoir
A toi d’en user selon ton bon vouloir

Avec le temps

Avec le temps tu as fini par comprendre
Que vivre c’est avaler
Un bol d’acide
Le sourire aux lèvres
Tu as couru si vite
Et pourtant,
Tu as fini abattu en plein vol,
L’aile en flammes,
Bien avant la ligne d’arrivée

Tu devrais verser des larmes,
Tu ne rêves que de recommencer

Un mur de briques tout sourire

Tous les matins
Trouver une raison d’ouvrir les yeux,
Rien qui troue la solitude
Ce téléphone qui ne sonne jamais
Pas un amour
Une route droite avec un mur de briques
Rouges
Qui sourit tout
Au bout
Foncer
Foncer
Foncer
La seule chance de passer à travers

La jolie rousse

Trop de drogues dans tes narines ma chérie
Je ne suis pas sur de savoir si ce soir
Tu es envie de moi ou juste de la première queue
Qui passe
mais je veux bien lécher tes seins
et ta chatte
M’enfoncer en toi
Sans même chercher la réponse
A cette question

jeudi 16 décembre 2010

Ta préférence

Tu es là étranglé par ta Vie
Un sourire étrange sur tes lèvres
Tu ne te reconnais pas dans le miroir
La folie coule de ton regard et
Nul ne sait où va ta préférence

avoir un flingue
Appuyé sur ta tempe et
suffisamment de tripes
Pour libérer la balle qui fera gicler
Ta cervelle et toute la fièvre
Qui ronge ton
Âme

Ou

que tes mains et
Ton cœur
Cessent enfin de
trembler

mercredi 15 décembre 2010

La victoire

Une fois encore
Je suis à terre
Bien sur que j’ai fait les mauvais choix
Pris la mauvaise route
Le mur est là
Briques rouges,
Béton,
Je n’ai que mes mains pour taper dessus
L’espoir s’en est allé, en compagnie
De mes catins
De mes amours
Et des autres filles aux regards fiers
Il y a bien eu un moment ou deux
Où j’ai cru tenir la victoire par ses longs cheveux noirs
Mais ce n’était qu’un ou deux coups de poignards de plus
dans mon sourire

Décision

Bon d’accord
Dis-je aux Dieux et aux Déesses,

Je vais arrêter,
D’en chercher une raisonnable
Qui voudrait une vie normale
Et aussi, je cesse d’espérer en trouver une
Qui puisse me sauver, me comprendre, m’apprécier
Pour ma grand sensibilité et ne m’en voudrait pas
De n’avoir aucun talent pour
La cuisine, le ménage, le bricolage, la poésie, le repassage

Et je vais me consacrer
Comme toujours
Aux putes, aux cinglés, aux dépressives, nymphomanes, menteuses
Droguées, chieuses, salopes, exhibitionnistes, et autres
déjantées en tous genres,

C’est toujours plus simple avec celles là

Ton sourire n’existe plus

On était que des enfants,
Dans la cour de récréation
Mais toi
Tu crevais déjà sur place
Rongé par une maladie
Cruelle et impitoyable
Comme le cœur des grands.

On était que des enfants
Et toi
tu disais que j’étais ton ami
Tu m’as offert ton plus beau trésor
Une voiture rouge aussi grande que ton coeur
Et moi je n’ai pas su le protéger
De la convoitise des grand,
Déjà je décevais ceux qui m’aiment

Tu étais mon ami,
Et tu crevais sur place
Le sang brulé par la maladie
Pas un enfant ne devrait
Mourir
Et surtout pas ainsi.

On était que des enfants
Mais moi je n’ai jamais su
Te remercier pour ton amitié
Ni même en être à la hauteur

On était encore que des enfants
Quand la maladie a eu ta peau
Et je n’ai jamais su te remercier
De l’importance que tu m’as donné
Toi mon ami
Qui ne seras jamais grand
Toi dont le sourire
N’existe plus
Que dans le souvenir de ceux qui t’ont
Aimé

Je ferais mieux de me branler

Tu es si belle jolie fille
Tous te veulent
Moi aussi
Mais je sais
Que je ferais mieux de me branler
Plutôt que de t’aimer

Tu as des dents de requins enduites
De venin d’araignée
Tu pourrais me dévorer sans t’en rendre compte,
Par jeu ou par plaisir

C’est sur,
Je ferais mieux de me branler

Les anciennes

Je me demande où sont passées
Les fantômes de toutes ces filles,
Je veux dire celles qui disaient m’aimer
Moi qui ne pouvait les aimer.

Il y avait celle qui aimait le faire la lumière
Allumée, les fenêtres ouvertes
Pour les voisins
Celle qui venait d’emménager avec
Son fiancée et moi qui lui faisait
Traverser l’appartement à quatre pattes
L’amour sur la plan de travail de la cuisine
Celle qui n’avait jamais été attaché
Et les autres…

Elles mouillaient pour moi
Elles disaient m’aimer
Moi
Arrogant et fou
J’agissais comme si cela ne valait rien.
Je leur conseillais d’en aimer un autre
Elles disaient qu’un jour
Je pleurerais pour elles

Elles avaient raison,
Ce jour est arrivé.
Toutes ont un amoureux
Et moi je m’endors dans les bras
De la solitude
En pensant à personne

Le perdant

Les putains ont fini par avoir ma peau
Et mon cœur
Et mon âme

Elles ont paradé un instant
Puis m’ont oublié

C’est toujours ainsi
Le perdant quitte le jeu
La queue entre les jambes,
La tête basse

Et merde

Et merde dis-je en me réveillant,
Les murs de ma chambre ne sont toujours pas
bleus

mardi 14 décembre 2010

La Chance veille aussi sur les mouches

Il y a des nuits d’été où mon côté
Bouddhiste
Me retient de tuer la mouche sur le carreau
De la fenêtre
et ce soir c’est l’hiver,
je suis seul,
personne ne me tient chaud et je
suis
persuadé que les tueurs d’insectes
ont des femmes dans leur lits

Samedi soir

Ton sourire
douceur et tendresse

Une délicate caresse sur mon épaule
Un éclat de magie dans tes yeux verts

ton corps…

… de la lave en fusion



lécher
Ce volcan
Avaler ton cœur
Mordre ton
Âme jusqu’au
Sang

Pas de costume sur les épaules du fou

Je devrais peut-être me lever
Le matin
Enfiler en souriant une chemise blanche
Un costume noir
Prendre un attaché case
Disparaître au volant d’une voiture
Propre
Neuve
Brillante

Etre tout ce qu’on attendait de moi

Seulement je sais
Que la folie viendrait frapper à la porte
De mon cerveau
Dés le troisième jour avec
Mes démons en file indienne
Juste derrière son sourire

C’est toujours ainsi que ca se passe
Quand j’essaye,
Je finis toujours par crier

J’aurais peut-être du proposer un truc à trois

La fille aux cheveux noirs ne croit pas
Que j’écris des poèmes
Et celle aux cheveux blonds non plus
Je suis soul j’ai proposé à l’une et l’autre
De coucher avec moi
Ce qu’elles ont refusé
Alors je bois une gorgée de vodka
Car après tout ce n’est pas si grave…
Je ne suis pas un si bon poète que ça

Morts

Les héros sont morts
La poésie est morte
Et Dieu n’en finit pas de se souler la gueule

Sans le moindre effort

La folie dans mes bras, a dansé si souvent
La rage dans mes tripes, a grondé si souvent
La colère dans cœur, a rugit si souvent
Et sans le moindre effort
le vent a emporté tout ça

Quand je cherchais une raison de tenir

Je me souviens de cette fille qui passait
Juste à côté de la plage
A la Rochelle.

J’étais venu là pour me tuer
Et le sourire de cette passante
Aux yeux bleus comme l’espoir
fut une caresse sur
ma poitrine brisée

J’ai souhaité si fort qu’elle dérobe
Mon Cœur assassiné
L’emporte chez elle
Et l’enferme dans un coffre
Dont elle seule aurait la clef

Le temps d’un sourire
J’ai failli être sauver et elle
N’en a jamais rien su

Si belles

Elles dévorent mon cœur
Sous les lumières oranges des rues,
Amoureuses aux regards multicolores
Caresses éphémères
Désir turgescent
S’Allonger contre un mur
Les laisser m’avaler
Puis
les posséder
Comme on vole le feu

Oui

Je peux foncer la tête la première dans le mur affronter
mon reflet dans le vide du miroir aimer m’enfoncer une stalactite
de glace dans le cœur pour le faire taire et que mon âme cesse
de battre le rappel des troupes ou bien lécher l’entrejambe
de ma vie jusqu’à la faire jouir de tout son cœur copuler avec
ma folie juste pour le risque de se laisser emporter

Ce soir encore

Ma tueuse un jour
Ecrivit que j’étais
Un garçon avec quelque chose
De plus que les autre, quelque chose
Qui la prenait au ventre et la serrait si fort
Que cela l’empêchait de respirer

Dans le miroir,
Mes traits fatigués
Mon regard fou

Suis-je encore celui là ?
Capable de peindre de la lumière dans leurs nuits ?

Est-ce que le feu brûle toujours en moi ?

Bien sur que oui

Ce soir encore il me dévore
les tripes

Dieu reconnaitra les chiens

Mon âme est si facile qu’elle se vend à la première diablesse venue

lundi 13 décembre 2010

La ligne

Tu heurtes les murs de la pièce la
Tête entre les mains
Toutes ces manières que tu as de
Te faire mal de
Te ronger de
Te détruire
Tu es plus efficace que l’acide et la dynamite
Tu ne devrais pas
Torturer ton âme folle ni hacher
Tes tripes en fins morceaux sur la
Table en bois du salon car
Tu sais qu’il te faut connaître la ligne
Ténue qui sépare le bien du mal pour choisir
Ton camp

dimanche 12 décembre 2010

La fille en blanc avec un vrai regard

La première fois que je l’ai vu
J’ai su qu’elle commencerait par
me détester
Même si la lueur dans ses yeux
Laisse une chance

Lorsqu’ELLE
danse
Elle jette des étincelles
Dans le regard des hommes

MOI
J’ai
une Âme de putain
un cœur de pierre précieuse
la folie coule de mes yeux

C’est toujours drôle lorsqu’on se parle

samedi 11 décembre 2010

Un regard effrayé

Ses yeux sont verts
Elle a peur d’aimer
Elle a trop souffert
Elle préfère vivre à genoux


Je suis le plus fou de tous
mais elle ne sait pas regarder

Dans le froid elle enroule son écharpe
Autour de mon cou offert
Mais elle ne m’embrasse pas
Et voilà l’instant où
elle me perd car…

C’est un morceau de métal chauffé à blanc
que je dois poser sur mes plaies

jeudi 9 décembre 2010

Tandis qu'elle dort

Allongé sur le sol
les yeux ouverts
j'écoute la calme respiration
de ma sœur

Au cœur de ses rêves,
j'en suis sur,
un monde de jolies filles
russes
aux yeux verts


tout autour,
un million de poèmes
naissent et meurent dans
la magie de cette nuit
d'hiver

J'en cueille quelques-uns au vol

Cela n'était pas arrivé depuis bien longtemps

Dans un bar de Paris
je prend ma sœur de sang
dans mes bras.

Tu me manques petite pute je dis

Elle embrasse ma joue
me serre fort

L'inexistence du vieux rêve

L'Amour n'existe pas

Voilà ce que m'ont appris
les nuits grises et les trottoirs
tachés de sang,

mon regard fou délicatement
posé
sur tant de cœurs
désemparés

mardi 7 décembre 2010

Plus brillantes que jamais

J'écoute tous ces gens rendus fous par les trahisons et les mensonges de leurs amants ou amantes
je vois le manque d'Amour qui en résulte, le trou dans leur regard qui rappelle
la solitude
qui règne sur leur cœur et je me dis que l'Amour c'est un peu
comme
s'arracher les ongles avec les dents avant de plonger ses mains dans un bol
d'acide
tout en espérant qu'elles ressortiront intactes, plus brillantes que jamais
ET
Se rendre compte que
non

La fille du cabinet d'architecte

Il y a des cœurs déchirés
dans le noir de tes yeux
Mais jamais le tien

et c'est ce qui compte
pour moi

que tu restes debout au
milieu
des rires

tant pis
s'il leur reste les
larmes

Sans doute

Sans doute que je voudrais
m'endormir
encore
dans des bras doux
toujours les mêmes
soirs après soirs
dans le bleu
de nuits douces


aussi fort
qu'hurlent
les restes de mon âme
un peu d'amour suffirait

sans doute

Une qui compte

Elle aussi folle que je suis fou
et elle ne fait que rire.
Tous les deux
Nous vivons sans règles
affranchis

Elle me parle
de ses innombrables amants

je souris
car dans ses yeux
il y a
la liberté,
le besoin de vivre

ce qui se rapproche le plus
de cet inexistant Amour

L'appel

Tous les soirs
je regarde la route
juste là
dehors
et je sais
qu'un peu plus loin
elle quitte la ville.

samedi 4 décembre 2010

Les putains, les cinglés et celles qui t’habillent de promesses

Les putains et les cinglés mentent toujours
moins
Que celles qui t’habillent de promesses

Les cinglés sont les cinglés
Elles te sourient
Mais peuvent te planter un crayon
Dans les paupières
Durant ton sommeil
Pour des raisons aussi vagues
Que la voisine qui sourit en te voyant
Un type qui les a brisé
Le soleil qui ne brille pas assez la nuit
Un coup de sang inexpliqué, inexplicable

Les putains sont des putains
Elles
te dépouillent,
Mais tu sais
Qu’il ne faut jamais
JAMAIS
laisser trainer
ton téléphone, ta montre, ton portefeuille
sur la table de nuit
du cash au fond de ton pantalon
bleu

Celles qui t’habillent de promesses
Sont les pires
Elles jettent en riant sur tes épaules fières
un joli manteau de mensonges cousu de fil
D’or
Elles disent t’aimer
Mais elles partent à la dérobée
Emportant dans leurs sacs à mains roses
ton cœur
Et ton âme
pour gaspiller tout ça
Avec le premier
venu

Au comptoir

Je tourne la tête
Et ma tueuse est au comptoir
En train de me regarder
Elle me fait une grimace
Genre
Tu fais celui qui ne me voit pas
Je vais lui dire bonjour
Serre la main de celui qui partage sa vie maintenant
Puis je retourne parler à cette blonde
Au regard bleu et orange

vendredi 3 décembre 2010

jeudi 2 décembre 2010

Sans même une caresse sur ta joue

Tu as
Du sang sur tes mains
glacées

Toutes les fois où
tu as
Tué

Chaque beau moment
Chaque étincelle de bonheur

Toutes les fois où
Tu t’es trompé de chemin

Ton cœur de métal ne bat
Plus
Aussi
Fort
Qu’avant

Ton âme est brûlée
Elle n’en finit pas d’hurler

Tu voudrais dévorer la lumière
Lécher le feu
mais

le soir c’est
la solitude qui
T’enlace
de ses bras froids

Tu voudrais sourire mais
Tu ne peux que rire
Comme
un
dément

Ta raison
Ta folie
Tout se mélange

Quand la nuit te prend
Sans t’apporter de
solution
chaleur
réconfort

tu dois t’endormir

Sans même une caresse sur ta joue
Pour t’aider à
tenir
te protéger des
cauchemars

Chaque verre de vodka, chaque poème

Chaque verre de vodka sur mes lèvres folles
C’est embrasser la mort

Chaque poème
C’est rêver de lui faire l’amour

Mes nuits à hurler dans ce silence
De l’évasion dans les mots
Du sang à chaque virgule
Ma rage lancé sur les murs gris
Ma peine posé à plat sur un drap blanc

Tout ce dont
les gynécologues n’ont rien à
Foutre

mercredi 1 décembre 2010

Trop de peur dans leurs regards et leurs cœurs

Encore un,
A pleurer sur mon canapé
Pourtant son amour est encore là.

C’est ainsi aujourd’hui

Filles où garçons
L’Amour les rend fou
Alors même qu’il est encore là
à réchauffer leur mains et leurs cœurs.

Ils sont comme des voleurs
Pris par la peur
Au moment d’ouvrir le coffre.

Ils vivent leurs histoires
Comme s’ils devaient tout perdre
Et trop souvent finissent par tout
Perdre

Vivre trop vite pour un seul cœur

Moi je veux vivre l’amour fou

Voler tes regards et tes rires
Moi je veux vivre l’amour fou
Hurler ton nom
Lorsque je suis dans ton corps
Graver le mien
Lorsque je suis dans ton cœur

Et si cela doit me tuer
Que je meurs la folie dans le regard
Le sourire aux lèvres

Comme un dingue
Danse sous la lune