dimanche 28 novembre 2010

Chien fou

Cette nuit
Je suis encore à ronger ma laisse

J’en suis sur la liberté
N’est pas si loin

Cette folie, mon sang noir
doit couler

Le prix à payer pour l’obscurité
De mes états d’âmes

Le chien fou et son désir de
mordre

Coeur

Offre leur ton cœur
ils le dévoreront
par peur de
l’aimer

Celle de la nuit dernière me trouvait drôle et doué

J’aurai du te ramener chez moi,
Te faire l’amour sur une musique de Cat power
Te lire mes poèmes
Te dire des mots
Oh oui
J’aura du faire ça
Te donner ce que tu veux
De la manière dont tu le veux
même si ni toi ni moi
Ne sommes pas plus romantique que ça
J’aurai du continuer
A être fascinant, mystérieux
Sans que ton sourire disparaisse
De ton visage
Et peut-être
Oui peut-être
Que j’aurai pu trouver un peu
De paix
Au creux des tes bras
Tout en laissant briller
Tes yeux noirs
Et maintenant
tu dois sans doute dormir
Avec un autre
Tandis que moi
Je refuse de fermer les yeux

Moi et ma folie dans tes yeux verts

Je vivais avec le vert de ton regard lorsque je fus pris pour la première fois d’une frénésie
pure d’écriture et tu pensais que je devais faire QUELQUE CHOSE de ma vie mais parfois
quand je léchais les braises de ma folie sur cette vieille machine mécanique qui avait
appartenu à ma mère tu m’amenais une bière en souriant comme on sourit à un enfant bien
que tu détestes l’alcool car tu pensais qu’écrire nécessitait du carburant et ce mois ci je publie
pour la première fois un poème dans une revue sans doute que ce n’est rien pour la plupart
mais je sais que tu souriras en le lisant comme on sourit à celui qui refuse de grandir et celui-
là est pour te remercier de toutes les fois où sans y croire tu ne m’as pas empêché pour
toutes les fois où ton amour fut assez fort pour me laisser libre de foncer dans le mur pour me
faire saigner toi qui est venu plus près que n’importe qui dans toute cette vie toi qui me
trouvais si beau quand tous me disaient laid

L’espoir que ce soit un joli tour de manège

Est-ce qu’un jour mon âme
cessera de saigner par son trou du cul ?
Est-ce que je pourrai respirer ?
Je veux dire VRAIMENT RESPIRER
Cesser
d’être sur mes gardes et
Me dire :
Ouais ! Tout ça valait sacrement le coup !

samedi 27 novembre 2010

Enfermé

Enfermé à écrire de
mauvais poèmes

Froide
la solitude

glacés
les souvenirs des faux pas
des erreurs
des lâchetés

un étau
D’acier autour
De mon crâne

Les yeux prêts
à jaillir
des orbites creuses

Tenir jusqu’aux cauchemars
de la nuit
Attendre le soleil

Dehors
les oiseaux s’en foutent
ils sont trop occupés
à fuir le chat

vendredi 26 novembre 2010

La folie Rieuse

Comme un tesson de bouteille
enfoncé dans la gorge
Tous ces soirs
Toutes ces nuits

Il est si dur de respirer

Les mains tremblantes
Prier
Les dieux
Les déesses
Pour un dernier amour

S’ouvrir les veines
Avec les dents

Noyer son âme

Tout ça ne rime à rien
Comme un mauvais poème
Qu’on écrirait quand même

« Je ne suis que je que j’ai fait de ma vie » chante la folie
En riant

jeudi 25 novembre 2010

Quelques bières plus tard

Mon pote est là ce soir
le cœur en vrac
pour une qui s’est enfuit

On boit des bières,
il rêve de bout du monde
pour oublier
Moi
J’en reviens

C’est toujours ainsi,
elles font de nous ce qu’elles décident
quand l’envie leur en prend,
lorsqu’elle nous condamnent
elles ont l’efficacité d’une guillotine

Lui et moi
On SAIT tout
ça

Coupable

Ne crois pas que je sois meilleur
Ne crois pas que jamais
Je n’ai menti
Joué
Trahi
Volé

Ainsi suis-je
Egoïste jusqu’au bout de ces ongles
qui griffent ta peau certains
soirs

A vouloir creuser un tunnel pour s’évader
On finit par s’égarer dans l’obscurité

mercredi 24 novembre 2010

Les fous se parlent à haute voix

Encore une fois tu t’endors
Avec de la démence au fond du regard
Posé contre un mur
Pas assez d’alcool pour étouffer les démons
De la solitude dans les veines, cette
Amie traitresse, meurtrière de ton bonheur

Encore une fois
tu te demandes si Vang Gogh
voyait sa folie dans sa peinture

Depuis toujours
Tu sais
que tu crèveras abandonné
Comme un chien errant
Car la meute, toujours, t'a
rejeté

Tu as tenté parfois
D’être comme les autres
Mais la vie ne voulait pas de toi
Du moins pas ainsi
Elle te préfère brisé
Sans but
Juste pour te rappeler
Toutes les fois où tu as eu l’arrogance de croire
que vouloir le monde suffirait pour l’avoir
Afin que plus jamais tu n’oublies
Que c’est le monde
Qui t’a eu

Bien profond

mardi 23 novembre 2010

Une nuit bleutée de novembre

En ce temps où j’étais devenu si dur insensible je me souviens d’une nuit bleuté de
Novembre où je suis sorti dans le jardin entièrement nu sous la pluie affronter la morsure du
froid simplement pour savoir si je pouvais encore RESSENTIR et la douleur glissait sur moi
comme l’eau sur la peau du requin fou je me sentais assassin dérangé perdu il aurait
été si facile à cet instant de m’allonger et laisser mon sang devenir de pierre

Quand rien ne change

Je ne veux ni baisser les bras
Ni cesser
De courir
D’enrager
Je frappe encore au carreau de cette fenêtre blanche,
pour qu’elle s’ouvre sur le monde
et rient les enfants au loin
tandis que je ne sais qui de moi ou l’espoir
rendra l’âme en
premier

Prisonnier

Bien des soirs je reste là
Derrière ma fenêtre
A contempler tout ce qui tombe
La nuit
La pluie

Il n’existe aucun moyen de s’enfuir

Depression anale

Je m’accouple à mes souvenirs
Tel un chien en rut
Et je sais
Que cela
Ne rime à rien

La poésie de ma vie
est morte
Dilué dans l’urine et la merde au fond d’un égout
quelque part sous la
route
où je marche à reculons

Trop vieux

Alcool, tabac, nanas
Nuits blanches
Café
Excès de tous genres toujours en vitesse

Ma vie de fou

Se croire trop vieux pour mourir

Comme la bouche d’une pute autour de ma bite

Hé jolie fille !

Tes mensonges
Sont
Comme la bouche d’une pute autour de ma bite.

Aussi bon et apaisant que ce puisse être
il y a toujours un prix à
payer

En finir

Putain
Salope
Chienne

Arrache mon cœur
Dévore le

Déchire mon âme
Brule la
Disperse les cendres

Que j’en finisse
De copuler avec le cadavre de mes défunts
amours

samedi 20 novembre 2010

Bien sur

Bien sur qu’elles finiront toutes par avoir notre peau

On se retrouvera à ramper au milieu des morceaux
De nos cœurs de verre réduits en miettes
Les lambeaux de nos âmes ne nous protégerons plus
Du froid
De la solitude
De la démence

Bien sur
Que nous verserons toutes les larmes de notre cœur
Comme des épaves,
fous, ivres, déchirés

Mais si ce n’est

ELLES

Alors ce sera, le temps
La Vie,
Nos amis, nos ennemis
Ce mur au bout du chemin où heurtent nos têtes

Alors
D’un nouvel effort
M’enfoncer dans ce corps chaud, offert,
Lécher ce feu,
écouter cette poitrine, dérober ses battements
et ce putain de risque
Celui de mourir encore une fois déchiré par un million
de souffrances
Bien sur que c’est du pain chaud dans la bouche d’un
miséreux

Dans la nuit folle

Métisse avec des cheveux noirs jusqu’au bas des reins,
Collée à moi, elle danse
Ses yeux brillent et ses lèvres sont douces sous les miennes

- Vole mon cœur je supplie

Elle sourit et ondule un peu plus des hanches

vendredi 19 novembre 2010

Incontrôlable

Chaque jour, chaque seconde, chaque instant
En dérapage incontrôlé pieds nus sur le fil du rasoir
Sourire magnétique
Regard hypnotique
Chercher
Chercher
Chercher
Vivre

Tendre la main et caresser le vent

jeudi 18 novembre 2010

mardi 16 novembre 2010

Petit Poucet

Je crache du sang
Sur les feuillets blancs

De mon âme déchirée
Suinte l’horreur de mon être

Perdu dans la forêt de l’existence
Je pleure des larmes noires

Tous ces morceaux de cœurs
abandonnés à chaque carrefour
Ne me permettent pas de retrouver
Mon chemin

Pensée fugitive

Elle se jette à mon cou dans
la rue et je me dis que je devrais
la prendre là, debout, devant
les gens stupéfaits qu’une telle
beauté puisse apprécier un vieux fou
comme moi car ils ignorent
que mon âme de poète
à un don pour reconnaître les cœurs
solitaires

dimanche 14 novembre 2010

Traces

Griffer ta peau
inscrire de mes ongles
mon prénom sur ta chair

Te
mordre jusqu’au sang

Des traces de moi
Pour toutes les fois où tu te mets
à nue

Obscur

Ce gout pour l’obscurité,
Toujours à courir dans la nuit
Me réfugier dans les ombres

Si quelque chose brille en moi
Je dois le cacher
De peur qu’on me le
vole

Une âme en mauvais état

Enfermé à écrire de mauvais poèmes
Une goutte de sang dans chacun de mes mots

Disparus mes amis
Envolés mes amours

Dehors à hurler
De la souffrance derrière chacun de mes rires

Laisse moi me taper la tête contre les murs jusqu’à
Ce qu’elle explose

samedi 13 novembre 2010

Je suis mon pire ennemi

j’ai en moi

ce besoin de courir jusqu’à manquer de souffle
cette envie de mourir d’avoir trop vécu

Ce soir encore,
il me faut lâcher les chiens
laisser hurler mes démons

je dois mordre
dévorer ma nuit

l’amour n’existe pas
A chacun sa solution

Mon pote du bar gay

J’aimais bien aller boire un verre avec ma Tueuse
dans le bar gay qu’il tenait.
Il venait rire avec nous tandis qu’on se soulait à la vodka
malabar avant de partir tirer un coup à la maison ou ailleurs.

Après que mon grand Amour se soit envolée sous d’autres
nuages, je venais avec la lesbienne qui n’avait rien d’autre à foutre que
Me sauver la vie du matin au soir de chaque jour.
On discutait de la meilleure technique de branlage
de chatte et elle s’amusait à briser quelques cœurs
rien qu’en marchant histoire d’apprendre qu’elle était belle.

Parfois je venais avec mes conquêtes.
« Hé disait-il, elles sont toujours magnifiques»
et ça me flattait
Le dimanche c’était le meilleur jour,
Je les emmenais dans la salle
sur le côté et s’il n’y avait personne je leur léchais
les seins, couvrait leur bouche de baisers et lui
nous laissait tranquille dans notre coin,
sans doute que ça l’amusait.

Pendant tout ce temps, il riait
quand j’expliquais aux dragueurs que malheureusement j’étais
hétéro pur et dur.

Puis j’ai quitté la ville et comme d’autres, je l’ai perdu de vue
pour ne pas le retrouver quand je suis rentré.
Le bar gay n’existait plus.

J’ai appris hier qu’il était mort du sida, rongé debout par la maladie.

Thierry
ce poème merdique écrit par un type sans talent est pour toi
en souvenir de tous ces putains de moment
passés dans ton bar pour toutes les fois
où tu as souri et trinqué avec nous

J’espère que tu attends ton Jeff au Paradis en te faisant sucer
par quelques beaux anges tandis que brulent en enfer
quelques uns de ces papes qui ont condamné l’homosexualité
tout en donnant asile, protection et pardon à nombres de
pédophiles membres du clergé

vendredi 12 novembre 2010

La voix de la raison dans la tête de deux fous

Ma chérie, toi et moi nous savons bien que se mettre ensemble ne serait qu’une pure
folie, un peu comme jouer au ballon prisonnier avec un flacon de nitroglycérine, pourtant
crois moi, il y a bien des soirs où une présence, un corps contre lequel se blottir et un peu
de chaleur pourraient changer la donne car à force de taper sur les murs ce sont toujours mes
doigts qui saignent et ce serait toujours mieux que toutes les fois où je m’arrache
les tripes en chantonnant une marche funèbre ou que clouer le chat du voisin contre la porte
de son garage mais ne nous voilons pas les yeux nous sommes tous les deux incapables de
croire en l’amour, d’être fidèle et notre immense besoin de tendresse toujours insatisfait, nous
pousse à plonger la tête la première dans les extrêmes ce qui tend à prouver que nous sommes
plutôt faits pour tomber fou amoureux de quelqu’un capable de nous démontrer que dans
nos manières d’agir, de faire et de penser nous avons tort sur toute cette ligne où nous
marchons avec une inconscience certaine, les bras écartés, tributaires d’un équilibre précaire.

jeudi 11 novembre 2010

La routine

Ma nuit s’est bien passée, je suis tombé amoureux d’une fille aux cheveux bouclés puis j’ai
rendu Amoureuse une fille qui avait commencé par me détester quelques mois plus tôt tandis
qu’une autre aux yeux noirs disait qu’elle m’aimait et qu’elle était tordue, mais elle ne me
paraissait pas si tordue car j’ai connu pire dans ma vie, je suis un aimant à cinglées, puis est
venue l’heure de rentrer et je suis revenu chez moi, seul une fois de plus, mon chien
m’attendait en dansant, je lui ai ouvert la porte, il a couru dehors quelques minutes puis nous
sommes rentrés et je me suis couché et endormi, sans doute que j’ai ronflé.

Elle mérite mieux

Tu me regardes passer et tes sourires sont de lumière
Nos regards se touchent et je sais que je pourrai
passer des heures collé
A ta peau
Allongé dans tes yeux

Tu es des plus dangereuses
De celles qui pourraient apaiser mes démons
Apprivoiser ma folie
me sauver de moi

Je sais où te trouver ce soir, mais je ne viens pas
Je suis de ceux qui ont peur de guérir

Un matin gris de novembre

La première fois que tu m’as vu, tu m’as détesté
Car tu me jugeais fou et pervers,
Mais ma liberté t’a impressionnée, ma manière de rire de tes attaques aussi
et tu te demandais pourquoi ces filles autour me souriaient.

Maintenant tu es là et l’Amour t’a touché, descendu en plein vol,
tu es comme un avion avec l’aile en flammes,
un sac de tristesse derrière un mur de briques rouge sang mais tu aimes
mes mots et ton regard change au fur et à mesure
que je parle, ta dureté disparait et j’aime
ce que je vois, et je me demande si tu sais que tu tiens
la solution
Celle qu’elles ne trouvent jamais

Je ne pourrais qu’aimer une fille qui toujours me
Regarderait
avec ce sourire, quand l’âme
et le cœur se mettent à nu dans les prunelles, repoussant
la mort des orbites creuses pour laisser place à une pureté douce, l’essence
Même de l’Amour qu’on porte en soi
Mais peu le font pour moi, et toutes n’ont pas
Du vert dans les
yeux

mercredi 10 novembre 2010

Au fer rouge

Parfois, à me taper la tête contre les murs,
les mots me fuient
impossible de donner un sens à une idée, un désir, une
envie
je reste là devant le clavier, avec mon besoin de m’ouvrir les veines
Sur le papier blanc
Cadavre en décomposition marqué du sceau de
sa nécessité,
sa certitude

écrire reste la plus jolie façon de saigner

mardi 9 novembre 2010

Un jour de pluie

J’ai très envie de me faire sucer,
Alors je pense à elle
Je devrais l’appeler car elle répondrait
Laisser vibrer nos corps
Sa bouche monter et descendre,
Puis à mon tour m’occuper d’elle en chantant,
Des caresses
Des baisers,
Des coups de langues et de bites
Jusqu’à la faire crier
Plus fort
Et plus fort

Mais elle en veut un peu plus, et je ne sais plus aimer
Tout ça ne serait
Même pas du baume apaisant, sur ses plaies et ses cicatrices,
Les miennes
Ne comptant pas

Alors je regarde la pluie tomber par
La fenêtre puis je décide de me faire
Un café

Elle finira par trouver quelqu’un qui la mérite, j’en suis sur

A la recherche de l’équilibre

Il faudrait que je trouve un moyen pour ne plus m’arracher le cœur
Le jeter sur le sol et le piétiner
De colère
De désespoir

Peut-être une jolie fille,
Qui me demanderait de rentrer après le travail
Parce qu’elle m’attendrait les cuisses prêtes à s’ouvrir
Parce que son cœur battrait à l’unisson du mien
J’aurai tout chaud en dedans, je sourirai en franchissant la porte
Et je l’embrasserai en riant

Oubliés
les nuits, la vodka, les jolis culs qui se trémoussent
les chagrins
Ma folie

Apaisées
La rage
La colère

Il faudrait que je cesse de m’arracher le cœur
Pour les putains, les menteuses, l’argent, les lendemains
Tout ça n’a pas d’importance, les gueules de bois aussi
Finissent par passer

Je devrais m’envoler loin de mes nuits, même si
dans le miroir mon regard
fou me rappelle
que l’équilibre est fragile
Que je tangue trop

lundi 8 novembre 2010

Un jour je t’écrirai une chanson d’Amour

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour

Peut-être que je conterai ta beauté,
Nos rires,
La chaleur de ton corps
ou
La manière que tu avais de tenir mon cœur entre tes mains pour le
Caresser

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour

Pour faire battre les cœurs,
pleurer le monde
changer l’âme des assassins

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour

Comme

une caresse sur ta joue,
Une larme de parfum sucré à la naissance de ton cou
Ces baisers que je te volais doucement,
Lorsque tu
dormais

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour mais…

… je l’offrirai à une fille aux yeux verts qui la chantera d’une voix triste,
cassée

Et jamais plus tu ne
m’oublieras

moi
Le plus beau des
fous

vendredi 5 novembre 2010

Berlin 2006

A l’arrière du taxi,
Les cheveux blonds de mon âme sœur
Les battements de mon cœur ressuscité
Les questions de celle qui va se marier
ma garde baissée

Elle veut me découvrir, cherche
en souriant,
les mensonges derrière le personnage
tandis que je découvre
toutes les couleurs de mon univers dans son regard bleu

Il faudrait vraiment que ce taxi se perde dans la ville durant des
heures

L’alcoolisme du coach ne nuit pas forcement à son discours

Elle m’appelle à quatre heures du matin
Il faut que je l’accompagne tout à l’heure
Au casting d’une émission de télé réalité.

Elle ne veut pas y aller seule et sa voix est cassée
Par la peur et l’alcool.
Mais je suis bourré et incapable déjà, de rentrer chez moi
alors
Je lui botte son joli cul à grand coups de mots, comme je sais si bien le faire
Même si c’est plus dur
Avec quelques grammes dans les cordes vocales.

Elle passe sa journée à attendre tandis que je dors en ronflant,
le cerveau noyé dans la vodka
et bien sur elle les met à genoux, comme prévu.

Elle m’appelle, le soir, heureuse, elle avait besoin de ça,
savoir qu’elle pouvait chanter une émotion.
Je lui dis que j’aurais du faire une photo d’elle en train de me sucer pour la revendre
Quand la gloire sera son esclave.

Je te laisserai faire cette photo promet elle