dimanche 31 octobre 2010

Des yeux bleus à la forme parfaite

Elle

Un million de clous dans les veines
Un milliard de larmes dans le regard

Tout ce temps où elle s’est trompée
d’Amour

Ce qui freine sa poitrine à chaque fois qu’elle tente de
respirer

vendredi 29 octobre 2010

A la fin

Elle s’est tirée avec la meilleure partie de moi,
Il faut bien l’avouer.
Et mes démons chantent à nouveau
Leurs refrains de feu et de folie,
Et je danse dans l’incendie,
Sous le regard cajoleur d’un Dieu shooté à l’ecstasy
Qui laisse ce monde, sa création, partir en couilles dans le vent
Tandis que des vieux fous comme moi hurlent encore à la lune
Loups solitaires en quête de meutes et de femelles,
Putain c’était bon d’aimer
Mais c’est bon aussi de se laisser dévorer par les flammes bleues des nuits folles, même en sachant qu’à la fin
Ce sera comme un jet d’urine sur un gâteau de mariage,
Pas aussi drôle qu’on
l’espérait

jeudi 28 octobre 2010

Parfois les masques tombent en moins de sept jours

Jolie fille,
Tu écris sans doute de jolis poèmes et tes yeux sont verts
Ce qui ne gâche rien,
Mais je sais aussi, que tu as couché avec le serveur du restaurant de l’hôtel
Et aussi avec ce photographe,
Et ne parlons pas de cet acteur,
Tout ça dans mon dos
En moins d’une semaine et ce n’est pas tant que tu aimes la vie et les coups de bites le problème,
Mais plutôt
Tes mensonges,
Toutes ces vaines tentatives de me faire croire
Que tu es une fille
Honnête
Intelligente
Sensible
Même si je trouve amusant de t’écouter les prononcer
Tout en caressant tes lèvres.

Mais,
Autant que le saches

Si je peux éventuellement me mettre torse nu,
Pour aider une jolie fille à m’arracher le cœur,
Je ne me sens pas encore prêt pour
ôter mon pantalon puis mon caleçon avant de me mettre à quatre pattes le cul pointé
Devant elle,
attendre qu’elle m’enfonce ce qu’elle veut bien
profond

Et si je peux me permettre,
j’aimerais aussi que tu laisses ta jalousie de côté
que tu cesses de me coller comme une sangsue
afin que je puisse
flirter tranquillement avec cette blonde aux yeux bleus et brillants
qui sourit en me regardant

car vois-tu

Elle est un million de fois plus belle que
toi

Je n’aurai pas du

Sans les ailes
De mon Ange
Pour veiller sur moi

Egaré
Dans la douleur,

Aucune beauté, aucun courage, aucune volonté
dans le geste
cinq fois tenter de me tuer

Me condamner à mort
Puisque mon amour m’avait condamné à vivre
sans elle

C’était
Fuir
Laisser se briser
Mes ailes

Trouve une autre solution

Crois-moi
Je n’ai jamais été du genre à me pendre pour un oui pour un non,
Pourtant, me tuer certains soirs, devint une réalité
Tout ça pour des yeux noirs, alors que les rues sont remplis de regards verts
Et aujourd’hui
Debout
Fou d’amour pour la vie,
Tu devrais m’écouter

On ne veut jamais mourir
On ne cherche qu’a tuer la douleur,
Et ta propre existence est plus qu’un dommage collatéral.

Alors si l’envie te prend de t’ôter la vie,
Souviens toi que tu vaux plus que le prix que tu te donnes,
Vraiment beaucoup plus

Trouve une autre
solution

mercredi 27 octobre 2010

Ils te diront tous que je t’aime encore

J’ai passé bien des jours et des nuits
A hurler pour tes yeux noirs,
A ramper
M’humilier
Oublier qui j’étais et de quoi j’étais capable.

L’Amour c’est du vent
Les Âmes Sœurs n’existent pas

Putain,
D’accord,
J’ai pleuré pour mon bonheur,
Mais tu n’aimais que ma folie, et croire que tu reviendrais sécher l’eau sur mes joues
c’était comme enflammer une branche d’arbre dans l’espoir d’effrayer l’orage

Aujourd’hui, je ne me demande plus où tu es, ce que tu fais,
Et savoir que tu baises avec d’autres ne m’a jamais atteint,
je baise avec d’autres.

Tu as tout foutu en l’air en commençant par moi, mais ce n’est pas grave
C’est ce monde, cette vie qui est ainsi,
Les bombes tombent aussi sur les hôpitaux et les écoles primaires

Maintenant je suis debout et je suis froid comme un morceau de granit sous un rayon de lune
Je tiens le feu de ma vie entre mes mains et je ne ressens plus rien
Ne sois pas triste, c’est juste une conséquence.
Quand on visite l’enfer on en rapporte des brulures.

Mes larmes se sont évaporées dans la chaleur d’autres corps et
tous ces poèmes ne sont là que pour te prouver
Que je peux écrire sur Nous et cette Histoire belle à m’avoir tué
Sans que mes mains où ma voix ne tremblent, sans un pleur,
Ma manière à moi de te dire
désolé bébé, mais j’en ai vraiment plus rien à
foutre

Quand je me jetais contre les murs pour toi

Bon pour la camisole
des pensées comme des bols de cyanures versés dans un entonnoir enfoncé dans ma gorge
Les lambeaux de mon âme flottant dans l’acide noir de la dépression
Rongé
Percé
Aussi stable qu’un verre de nitroglycérine dans les mains d’un parkinsonien

Tout ça pour avoir voulu attraper du vent avec les mains

La vie n’est pas un escalator vers le bonheur

Je suis incapable de te dire où, quand, j’ai raté une marche, roulé en bas
du raide escalier
de la
Vie

mardi 26 octobre 2010

La fin de l'histoire

Je te laisse ton champagne et ta
cocaïne
mon Bébé

Les junkies m’effraient, tu le
sais

Prague et tes yeux verts

Sur la banquette arrière d'un taxi noir,
Tu tapes un message à ton fiancé qui ne peut se passer de toi
Tout en m’expliquant,
tes yeux verts remplis de rires purs,
qu’une femme doit s’appliquer afin que seul un des deux cerveaux masculin
fonctionne

Patiemment, j’attends que tu envoies ta prose
Ensuite je pourrai à nouveau gouter tes lèvres
Tout en caressant tes jolis seins à travers le fin tissu
de ta robe
d’été

La règle de trois

Trois Amours pour chacun d’entre nous

Le premier

Le Grand

Celui avec lequel on termine sa
Vie

lundi 25 octobre 2010

Boxeur des mots

Tous les soirs,
sur le papier blanc,

guerrier solitaire,

laisser se déchainer mes fautes de
frappe

dimanche 24 octobre 2010

La poésie de geste

Sa manière d’onduler son cul quand elle
marche

Est un

Poème

Plus beau que tous ceux que je ne pourrais jamais
écrire

Les gens et leurs Amours impossibles

C’est difficile disent-ils quand il existe des sentiments…

Bizarrement

Cela m’a toujours paru plus difficile en leur
absence

Elle aussi écrit des poèmes

Les portes de l’ascenseur se referment et la jolie fille aux nattes indiennes prend un air sérieux
Pour me confier
Qu’elle ne porte pas de
culotte

« C’est pour toi »

Ses yeux verts brillent quand elle lève sa jupe pour me prouver ses dires
Et l’espace d’un instant je me demande comment
dans le temps, j’ai
pu
tant de jours
Cesser d’aimer ma
Vie

Vouloir me
supprimer

Redemption

En quête d’absolution
Je te nommais rédemption
Encore aujourd’hui
Tu restes la plus jolie des punitions

Tu étais ma vie

Celui là n’est ni triste ni mélancolique,
Juste un poème pour toi,
En souvenir du temps ou chaque mot que je prononçais était
de la lave en
fusion
Que je versais dans tes veines
En direction d’un cœur avide d’
Amour

On ne peut pas toujours se cacher

Un jour il y en aura une nouvelle
Qui passera et accrochera mon cœur en pendentif autour de son cou
Pour mieux le dévorer quand bon lui
Semblera

Moi,
Le sourire béat
Je m’endormirai près de ses cheveux
Mouton stupide
Tenu par les couilles
Et ce lancinant besoin de trouver un peu de répit
Voir mon âme cesser de saigner dans la solitude

Une certaine réticence à se laisser approcher

Tu sais,
Ça n’a pas été facile de me relever

D’effacer son prénom de ma peau blême

D’arracher mon cœur
De le tuer
De mes mains
L’étrangler
Lui ôter la vie.

Ca n’a pas été facile
Les larmes
La solitude
Les suicides

La douleur
Je connais
La folie
Je l’ai approché

Et même si maintenant
tous les soirs
Je peux hurler de bonheur sous la lune à la simple idée
D’être en vie.
Et même si ton sourire
A toi
Jolie fille un peu folle
Vaut plus que de l’or
Je ne suis pas sur d’être à nouveau
En mesure
De payer
Ce prix

jeudi 21 octobre 2010

Dans mes veines

des photos dans une boite à chaussures
un ruban oublié
un petit mot retrouvé
un parfum sur une autre peau

Il arrive que mes souvenirs soient des tessons de bouteilles enfoncés dans mes veines.

Réveil

Se lever

Arracher les ombres de mes cauchemars
Planter mes ongles dans la vie
la griffer

mercredi 20 octobre 2010

Mes ailes

A terre
En larmes
Pour toi
Les mains tremblantes
Noyé dans le fleuve sombre du désespoir
éperdu d’amour

J’aurai léché tes talons dans la rue
pour te garder
Tout accepté
Juste pour que tu restes.

Les ailes des démons aussi,
Se brisent

Sous nos fenêtres

On trouve

Des putes et des salauds pleins les rues

Une histoire d’Amour à chaque carrefour

Trop de gens qui n’ont pas le courage
De
Marcher jusqu’au prochain
croisement

Vérités

Il existe une règle immuable :

Les femmes adorent
Les grands coups de bite
Qui les font crier et supplier
Mais
Sur le long terme,
Elle favoriseront toujours
Les grands lits aux banquettes arrières
Les maisons aux tentes de camping
La stabilité à l’insouciance
Les gagnants aux perdants
Quitte à remplacer les rires par le quotidien et oublier
Les folies et le gout sucré des orgasmes.

Toi et moi
nous savons bien
Que je gagne à être connu sur le court terme

Toutes les fois
Où je t’ai prise
N’importe quand et n’importe ou
Sans règles ni logique,

Crois moi
Je sais de quoi tu rêves,
Quand tu t’endors dans d’autres bras
Juste après
« l’amour »

Notre manière

Souvent
Je me souviens
De la manière dont nous le faisions.

C’était violent
Pornographique
Fou
Choquant pour beaucoup

Pourtant c’était de l’amour
Du vrai

La liberté des fous



En plein hiver,
Près de la mer,
Nous faisions l’amour sur le canapé dans cette petite maison.

Soudain, je t’ai pris par la main, et je t’ai emmené dehors sur  la terrasse.
Une moto se trouvait là
Et je t’ai prise comme ça
Toi debout, les mains sur la selle
Moi derrière.
Tous les deux nus dans le froid
En plein jour

Les voisins pouvaient nous voir
Les passants pouvaient nous voir
Mais on s’en foutait
On s’envoyait en l’air et tu aimais ça, criant
que j’étais fou et que c’était bon
tandis que je claquais ton joli cul de baiseuse insatiable.

Nous l’avons fait là un moment,
Puis nous sommes rentrés et nous avons continué,

Libres

Ma nympho

Elle dit :
J’aime qu’on me frappe pendant l’amour, les hommes savent faire,
Mais parfois
J’ai besoin qu’on me donne de l’amour, qu’on me prenne dans ses bras et qu’on me lèche doucement, alors je couche avec des femmes.

Je réponds :
Hé je lèche mieux que les femmes tu sais.

Elle ne me croit surement pas, mais son sourire me laisse penser qu’elle n’est pas contre l’idée de tenter le coup.

Le seul piège aurait été de ne pas te croire

Tes yeux verts brillaient quand tu m’as dit
Que tu étais nymphomane, bisexuelle et masochiste
Ce qui signifiait,
Selon toi,
Que tu pourrais vivre avec moi
Te lever le matin, descendre acheter des cigarettes
Et
Partir
avec le premier
type
Ou la première
fille
Qui passe
Juste parce qu’il ou
Elle
Te l’aura demande
Et
Revenir au bout de quinze jours
Sans que
cela
ne signifie
Que
Tu
Ne m’aimes
Pas .

Bien sur, tu as demandé si j’accepterais de vivre ainsi
J’ai répondu
oui,
Je te
voulais

Tu m’as promis une récompense
Si je pouvais te monter
A l’étage
En te portant
Et je n’ai jamais monté si vite un
escalier
Avec une cinquantaine de kilos sur le
Dos

J’ai eu ma récompense
Et aujourd’hui
Bien des années après
Tu restes
la seule a n’avoir eu aucun mensonge dans la bouche
Juste la vérité
Pure et simple
Celle qui m’a tout appris

Jolie hongroise qui me demandait de la lécher et de lui claquer le cul
tes yeux verts remplis de désir et d’envie.
Aucun piège dans tes mots

dimanche 17 octobre 2010

Une allumette enflammée dans un baril de poudre

Ton joli cul et ta manière de le bouger
Sont comme une allumette enflammée dans un baril de poudre

Mais je connais les filles comme toi
Leur folie
Ce qui les brûle

Je pourrai te prendre aussi fort que je veux
Autant de fois que je veux
Il me suffira d’être dur
Et
Fou
Et
Furieux

Mais si jamais
Un soir
Je m’allonge pour pleurer dans tes
bras
Alors je te perdrai
Dans la seconde qui suivra la première larme.
Tu essuieras l’eau sur mes joues et ce sera un mensonge
Puis tu disparaitras au petit matin,
Me laissant les souvenirs
Une boite de capotes à moitié vide
Une trace de rouge à lèvres sur ma peau
Les regrets

Je dois donc me montrer suffisamment fort pour ne pas
T’aimer
me contenter
De te faire jouir du matin au soir
Sans aucun sentiment autre qu’un désir animal et atavique
Alors peut-être aurai-je une chance,
de remporter la
Victoire
De conserver mon
Sourire
Face à ta manière ô combien sensuelle
De remuer ton trop joli
Cul

Manque d’amour

Parfois je me couche
Et le sang dans mes veines
Est de l’acide brulante
Qui ronge mes chairs en chantant

Mes pensées sont des ombres noires, rampantes, gluantes
autant de raisons de ne jamais se réveiller


De

Prendre un flingue
Appuyer sur la détente
Dire à Dieu d’aller se faire foutre
Proposer à la vierge de s’occuper de son cas
Mettre un coup de marteau sur les clous du
Christ

Du chagrin, du mal de vivre, de la folie
De la douleur
Le rejet de
soi

Rien que ne puisse faire oublier, une bonne petite chatte à lécher et à fourrer
Accompagnée de quelques je t’aime, baise moi
fort

Le démon protège l’Ange

Tu n’es pas mauvais dit mon amie, c’est juste qu’une part de toi l’emporte sur l’autre

Sans doute,
Mais parler ainsi, c’est oublier toutes les fois
Ou j’ai voulu être quelqu’un de meilleur
Laisser approcher
Certains et certaines
Toutes ces fois
Où à chaque fois
Je me suis fait tailler en
pièces

Cible prioritaire

Ses yeux sont verts et ses cheveux noirs
tout ce que j’aime
Et bien sur, il lui manque une case
Il y a sa brisure et la dureté qui en résulte.

Je suis une joueuse me dit-elle

Moi je rêve de briser ses règles,
Lui retrousser sa jupe courte et lui lécher la chatte sur le tabouret du bar de la discothèque
La mettre à genoux sur la piste de danse et m’enfoncer dans sa bouche.
Ce serait bon pour ma légende
Ce serait bon pour moi.

Mais chaque chose en son temps.
Maintenant,
Je connais son prénom et la couleur de son
regard

vendredi 15 octobre 2010

Sang

Oh mon amour
te souviens tu
Que ce sang
Sur tes mains
Est le
mien
?

Celle qui me rappelle

Elle m’envoie des messages, la nuit, le jour
Quand je souffre,
Quand je suis malade
Quand je vais bien.

Elle m’offre des rires et des bisous fous,
Et je me sens moins seul
A chaque fois que sonne mon téléphone.

Quand je la croise dans nos nuits embrumées
Elle me saute au cou et parfois
Me laisse gouter ses lèvres

Elle est toujours là, quelque part,
pas loin.
Mais jamais elle ne vient,
Ne reste dormir

Elle est un éclat de rire et de chaleur
Face à la tristesse des autres

Celle qui me rappelle
Qu’il ne faut jamais brader son cœur et n’aimer que les
rires

Ce sourire là

Il y a cette jolie fille
Dans une autre ville
Qui demande des nouvelles de moi
Et parle de moi
Avec de jolis mots

Une raison de se lever et partir
Juste pour la beauté du geste,
L’aventure
Et ce sourire sur son
visage

mardi 12 octobre 2010

La solitude, certains jours

Le souffle du vent,

seule caresse sur ma
peau
solitaire

24 Avril 2004

Tu étais assise dans le jardin et tes cheveux tombaient sur tes épaules quand je suis rentré du travail.

Tu étais belle comme le jour, comme ce soleil qui brillait et j’avais dormi si peu.

Je voulais me jeter à tes pieds te dire que je t’aimais, que j’allais tout changer, nous sortir de ce qui nous étouffait, que tu guérirais et que bientôt les rires nous habilleraient à nouveau de lumière

Mais quelque chose m’a retenu

Cette ombre en toi.

- Je crois que je vais partir as tu fini par dire.

Et ma lente agonie a commencé.

De l’acide dans les veines tandis que ton absence m’écorchait

vif

In vino veritas

Elle déclare que personne ne croit qu’elle est une fille sérieuse.

Son ancien petit ami m’a confié qu’elle l’avait trompé.

L'un des deux doit mentir, mais tout ça ne me concerne pas, du coup je préfère boire
une gorgée de son vin
blanc
moelleux

- Je suis un salopard infidèle. On ne peut pas parier sur moi dis-je

La vérité mène par deux points à
un