dimanche 6 juin 2010

Après l’Amour

Il faut parfois du temps
Pour se rendre compte de tout ce qu’on a laissé aux jolies filles

Des lambeaux de chair
Des morceaux d’âmes
Des litres de sang

En échange de quoi ?

des souvenirs,
de l’expérience dans le meilleur des cas
De quoi écrire des poèmes si on est béni des Dieux

On finit assis sous un arbre
A regarder courir son chien,
Un appareil photo à ses pieds
Un recueil de Bukowski prêt à ouvrir le feu sur la hanche

On se souvient du temps où on fumait
Où on buvait moins
Où tout semblait acquis
Ou plus simple
Juste parce qu’on en avait rien à foutre.

Ton tour viendra, comme il est venu en pour moi,
En sifflotant une chanson gaie,
Sans se presser
Les mains dans les poches.

L’immortalité s’en est allé
La jolie brune aux yeux verts aussi
Mon amour se fait baiser par un type qu’elle dit ne pas aimer
Mon âme sœur repensera à moi dans un an
Ma sœur de sang broute sans doute une chatte, ne pense plus à moi.

Et je lèche mes plaies dans le sens contraire des aiguilles d’une montre

Démon pleurnichard aux ailes brisées

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