lundi 15 février 2010

Une chance

J’aime embrasser ses lèvres.
Toutes ses lèvres.
Sa peau est douce.
Elle rit souvent.
Elle dit que je n’ai aucune sensualité,
Sans véritablement le regretter,
Car
Je suis le seul qui lui fasse l’amour avec autant de violence,
Le seul qui sache le faire,
Ce sont SES mots.
Je ne sais pourquoi je ne l’aime pas.
Peut-être mon cœur est-il trop mort
Pour que ce mètre soixante treize
De chair brulante aux formes parfaites
Puisse le réanimer.
Ma queue plonge en elle,
Profond va et vient.
Rapide et fort.
Qu’est-ce que tu parles pendant l’amour ! me dit-elle,
Entre deux cris de plaisirs.
Elle pleure une fois qu’elle a jouit.
Vraiment jouit je veux dire.
Pour ça, je suis le meilleur.
Fais moi confiance,
Car ces larmes-ci, je les aime.
Une fois là.
Il ne faut plus la toucher, le temps de quelques cigarettes.
Alors, je fume doucement à ses côtés
Tout en me maudissant
D’être incapable d’aimer
Cette chance qui s’offre à moi
Tous les jours et toutes les nuits,
A chaque fois que j’en ai envie,
Dans quelque minutes, encore !

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